Je m’en souviens très bien, de cette soirée.
C’était en Septembre dernier, les températures de fin de soirée était fraiches, sans toutefois laisser présager de l’arrivée prochaine de l’hiver. J’avais passé une excellente soirée, en terrasse, avec des amies. Réussi à attraper un des derniers bus pour rentrer chez moi.
Le Ipod sur les oreilles, je me souviens exactement de quelle chanson j’écoutais. Que j’avais envie de danser et que mon pied battait la mesure : je me retenais de ne pas sourire tant j’étais de bonne humeur.
Un bout de papier glissé dans la main m’a sorti de ma rêverie. A peine ai-je eu le temps de réaliser que l’inconnu avait disparu. Pas non plus le temps de croiser un regard, un sourire, afin de comprendre. Juste ce petit mot dans ma main. Petit mot dont je n’ai jamais su lire le dernier: lâche ? Poche ? L’un comme l’autre, avait-il lu dans mes pensées ?
Inspirer, c’est un beau compliment. J’aime d’ailleurs l’idée qu’une belle histoire aurait pu jaillir d’un simple mot glissé dans une main, un soir de Septembre. Par peur de découvrir une réalité moins inspirante, je n’ai jamais contacté l’inconnu.
Et pourtant, ce bout de papier je l’ai gardé. Il était dans le petit pot, sur mon bureau. Celui où je dépose mes trouvailles et mes coups de coeur.
Parce que je suis peut-être peureuse. Mais je reste une grande rêveuse.
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Note: Ce billet pourrait être une réponse à celui posté lundi par laFée, dont j’envie le courage et le grain de folie…