Non, selon une note du Cardinal Ratzinger de 2004, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi :
"Concernant les péchés graves d’avortement ou d’euthanasie, lorsque la coopération formelle d’une personne devient manifeste (comprendre: lorsqu’un homme politique catholique fait systématiquement campagne pour l’avortement et l’euthanasie et vote des lois permissives sur ces sujets), son pasteur devrait le rencontrer, lui expliquer l’enseignement de l’Eglise, l’informer qu’il ne doit pas se présenter à la sainte communion tant qu’il n’aura pas mis fin à sa situation objective de péché, sans quoi l’eucharistie lui sera refusée."
Cela ne semble indisposer ni Valery Giscard d'Estaing ni le curé de St Germain l'Auxerrois à Paris, le second ayant donné la communion au premier pas plus tard qu'hier lors de la messe des Cendres !