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L'Artisanat, Première Entreprise De France. (Grand Concours).

Publié le 26 février 2009 par Mélina Loupia
Et oui, ceux qui réussissent ne sont pas toujours ceux qu'on croit.

C'est vrai quoi, l'artisanat, c'est tendance.
Les bijoux.
Les fringues.
Le dessin.
La sculpture.
Le pain.
Les yaourts.
Les blogs sponsorisés.

Aujourd'hui, je peux dire que je suis un artisan.
Non pas que j'aie finalement franchi le pas d'être transsexuel.
Non.
Juste que "Je suis artisane", ça déchire un peu à la fois le tympan et la pupille.

En fait, c'est ce que j'ai choisi d'être.
Artisan littéraire.

En plus, je crois que le créneau n'est pris nulle part.

Alors comme tout bon artisan qui se respecte, me faut penser "communication" et "marketing".

Comment vendre mon produit?

Et surtout à qui?

La deuxième question, facile, à celles et ceux qui savent lire.
Sinon, ça n'a aucun intérêt, autant vendre des tondeuses auto-portées en bord de mer.

Mais la première, j'ai longtemps tâté mon cérébral.

La pub, c'est bien, mais trop de pub tue la pub, j'ai cru entendre ça comme un vague écho ricochant de blog en blog dernièrement.
Non, ce qu'il faut, c'est appâter le chaland potentiel.

Le chérir, le gâter, le pourrir.

Le couvrir de cadeaux.

Mais attention.

Avec parcimonie Brejnev.

(temps de pause nécessaire pour la comprendre, aujourd'hui, c'est capillotracté ici.)



En somme, jouer la carte de l'échantillon gratuit pour goûter avant d'approuver.

Mais j'ai choisi de décomposer le geste d'avantage et après avoir goûté, on achète pas. Elle est là la feinte.

Non.

On gagne le produit en entier.
Et estampillé en plus.
Personnalisé.
Customisé.
Voire même tunné.

Alors en bon artisan littéraire que je suis, aujourd'hui, lectorat avide, je mets en jeu 5 exemplaires de mon produit que j'ai fabriqué avec ma tête et mes mains.
Alors bien entendu, j'ai dû procéder à la sous-traitance. Mais on ne peut pas dire que je suis très satisfaite du résultat, alors au lieu de délocaliser dans les Balkans, comme on est jamais mieux servi que par moi-même, je me fade tout toute seule, comme une grande.

Ci-dessous, l'échantillon gratuit à tester chez vous via chez moi.
La règle est simple, la première ou le premier qui me trouve TOUS les défauts de fabrication remporte le produit signé de ma main. Ou scrapbooké. c'est selon.
Le jury sera composé de moi-même, ma tête et mes mains.
Jeu gratuit sans obligation d'achat valable jusqu'à dimanche soir  1er mars à 23h59.

ATTENTION, le lundi 2 mars à 00h00, il sera trop tard.

"Je m'en souviens comme si s'était aujourd'hui.
Je le dit souvent quand on parle d'elle "
C'est le jour ou j'ai fait mon détartrage".
Et ça, un détratrage, surtout le mien, on ne peux pas le dissocier du reste de la journée. Avoir dans la bouche la sensation d'avoir mangé du béton et découvrir qu'on à la place de faire passé une paille entre les insicives du bas et se demandé si la dentiste n'avait tout simplement pas fait pété 2 ou 3 dents, ça ne s'oublie pas.
Donc ce jour-là, la fin de l'après-midi sentait bon le trop rare retour à la maison avant 18h et la nuit était déja tombé sur le parking du magasin.
Je m'aprêtais à m'étirer comme un camembert abandonné au fond du chariot dans la file d'attente et mettre la barre de sens interdit sencé barrer l'accès à ma caisse quand l'effet immédiat se produit.
En effet, toutes les hôtesses de caisse vous le dirons, la concsience professionnelle veut qu'on ne mette cette barrière que lorsque le client se fait rare en ligne de caisse. Ainsi à l'abrit derrière ce panneau défensif, l'employée modèle peut alors à son gré soit fermer, soit nettoyer, soit partir pour sa pause de 9 minute dont 5 seront consacrés à la préparation de la pause en elle-même. Mais curieusement, dès que la barrière parraît, le client pressé, suppliant, au bord du désespoir domestique, la vie en bascule avec la mort dont la caisse ouverte est l'ultime salut surgit de nulle part et brave l'interdit.
En l'occurence, j'étais sencé fermer ma caisse, la compter, nettoyer mon espace, tout verrouiller ainsi que mon SBAM jusqu'au lendemain, pensant déjà au plaisir d'avoir enfin le temps de faire le ménage avant le repas.
Quand elle arrive.
Accompagnée d'un jeune-homme pas plus vieux que lui et de 5 baguettes de pain emballé dans ses bras comme un Mikado géant, seul ses yeux m'ont priés de bien vouloir retarder mon départ de 2 ou 3 minutes…


A suirve…"

Il va de soi que, afin d'éviter toute tricherie, malfaçon voire tentative de corruption, l'échantillon est à retourner débarrassé de tous ses vices , par mail, via carioca36(at)msn.com.


Afin que l'envie d'avoir envie de jouer vous habite d'avantage, j'ai invité un paparazzo à violer mon intimité et voler un cliché du prototype.

L'Artisanat, Première Entreprise De France. (Grand Concours).

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