... j'ai toujours aimé écrire... Proprement j'entends... Pas avec des kikoo lol et du sms à chaque lettre... La vraie écriture, avec des mots choisis, sentis, utilisés à bon ou à moins bon escient selon le contexte... N'hésitant pas à aller compulser un dico pour vérifier l'orthographe, le sens que le mot en question pourrait prendre dans telle ou telle phrase...
En fait, dès le collège (en 6ème pour être exact), alors que la plupart des gamins de cet âge préfère une bonne partie de GameBoy ou de MegaDrive (oui à l'époque, le PC 486DX2 n'existait même pas, et la console à la pointe de la technologie était la GameBoy avec la loupe qui bouffait 4 piles 1.5V en 1h chrono), de mon côté j'entamais la rédaction d'un livre dont vous êtes le Héros avec en guest mes profs de l'époque ainsi que les copains de classe. Ce projet resta malheureusement inachevé et, même si je suis retombé sur les quelques pages que j'avais rédigé (y compris le background) avec bonheur il y a quelques mois, je n'ai jamais eu le courage de me replonger dedans (tu m'étonnes, quasi 15 ans après !!).
Fan inconditionnel de Frédéric Dard qui était selon moi un poète incompris alors qu'il maniait le français comme personne, je voyais en lui un néologiste incroyable, n'hésitant pas à écorcher les expressions quand cela lui était nécessaire ou tout simplement pour le plaisir, mais sachant toujours utiliser une litanie de mots glissant dans mon esprit telle une rivière un matin d'été (putain c'est beau, j'en chiale sur mon clavier !!).
Tout ça pour dire qu'à chaque fois que je rédige quelque chose (ce billet par ex, ou le prochain, mais j'en parlerai plus bas), je me rappelle certaines phrases de ses bouquins, certains mots utilisés, détournés, triturés, et j'essaye de m'en inspirer... Là où certains voient des lapsus malheureux, des erreurs de prononciation, d'orthographe ou de conjugaison, tout est en fait réfléchit au préalable, analysé dans ma petite caboche, afin qu'une phrase anodine au premier abord devienne rigolote, amusante, ou simplement absurde lorsqu'on se la répète dans la tête. Loin de moi l'idée de me jeter des fleurs en disant que je suis le nouveau Bernard-Henri Lévy (ou sa femme) ou le nouveau Bernard Pivot (ou sa femme) car il est évident que je ne suis pas infaillible (encore heureux), mais ceux que je commente régulièrement dans leurs blogs savent que je me contente rarement (voire même jamais) d'un laconique "lol" ou "mdr" ou "trop fort" en guise de commentaire... J'abhorre totalement le langage texto sms pseudo kikoo lolesque et préfère utiliser des termes plus chaleureux, plus réfléchis (comme le miroir par exemple) et plus compréhensibles (ou presque) d'une manière générale...
Pour les courageux qui sont arrivés jusqu'ici, il y en a peut-être qui se demandent pourquoi je bavasse autant sur ma gueule alors que nom de Dieu, normalement on est là pour se marrer... Et c'est là que je te réponds : "merde" cher lecteur, car je suis le seul maître à blog sur mon bord et je fais ce que je veux avec... mes cheveux, bien vu !!
Non en fait, je n'ai pas une crise d'encéphalensiatis aigüe (en français : je choppe le melon), ni un besoin profond de parler de moi à la 3ème personne (ou même de la 1ère, m'en tape) ou de me dévoiler à la face du monde, ce court préambule n'est là que pour justifier mon prochain billet, qui n'est rien d'autre qu'une reprise d'un essai que j'avais publié sur un site (Ciao, pour ceux qui s'en souviennent, il s'agit d'un site qui était à l'époque à la pointe du Web 2.0, même si à l'époque ce terme n'existait même pas kikoo lol mdr !!) et que j'ai retrouvé par hasard...
Donc au lieu de péter cette courte introduction et la petite histoire en question dans un unique billet, j'ai décidé de le dichotomiser en deux parties... En plus ça me permet de me rattraper de ma semaine de disette en publiant deux billets coup sur coup (p'tain la chance que t'as !!)
Allez... Au lieu de faire le con derrière ton écran (tu crois que je le vois pas que depuis le début t'as le doigt dans ton pif ??), va lire le billet en question...