Le 23 février 2009, le Procureur pour les crimes de guerre de la République de Serbie a positivement identifié 8 membres de l'UÇK qui s'étaient fait prendre en photo avec leurs victimes - des Serbes du Kosovo-Métochie - enlevés durant et après l'attaque de l'OTAN. Avant de les abattre ou de les abandonner dans une agonie atroce, on a prélevé les organes de ces gens à des fins commerciales.
Il n'est pas difficile d'imaginer le tollé qu'une telle nouvelle aurait provoqué dans les médias d'Occident si les noms avaient été inversés (victimes albanaises et criminels serbes). Les choses étant ce qu'elles sont, l'ensemble des médias occidentaux gardent sur cette affaire un silence de mort.
Ces crimes étaient connus, par ailleurs, du TPI. Pourquoi son fameux procureur, Carla del Ponte, ne les a-t-elle évoqués qu'après coup dans son livre de souvenirs (paru uniquement en italien), et pas ès-fonctions?
Pourquoi le Département des affaires étrangères helvétique (elle est actuellement ambassadeur de Suisse en Argentine) lui a-t-elle interdit de faire la promotion de son livre?
Alors que l'officialité et les médias suisses n'ont cessé d'encenser le travail au TPI de cette magistrate, à laquelle on a même consacré un film flagorneur (" La liste de Carla"), pourquoi personne ne s'est-il insurgé contre la censure qui la frappait?
Pourquoi?
Pourquoi?
Pourquoi?
Si l'on commençait seulement à répondre à ces pourquoi, la place des juges et des accusés, au TPI, risqueraient de se trouver inversées. Mais qui voudrait porter ces perruques de théâtre et ces capes rouges de vampire?
Laissons donc les choses comme elles sont. Que les perruques, les capes et leurs laptops continuent de croire qu'ils sont la justice. Que resterait-il de l'édifice humanitaro-militaire occidental si les perruques tombaient?
Lire:
Kosovo Albanian Butchers Posed with Their Mutilated Victims