Il y a trois choses très importantes que je me suis promis de vous raconter aujourd'hui.
D'abord, la manière dont j'ai fêté les 40 ans de Pif Gadget il y a quelques jours. À Hong Kong, on était certes peu nombreux à évoquer ce moment avec effervescence (comme disent les as pros). En plus, on devait tous être emmêlés dans le quotidien de cette ville de dingues, autant dire chacun dans son coin. Qu'à cela ne tienne ! J'emmenais ma femme dans un sympathique restaurant chinois, non pas pour y manger du chien marron et jaune comme diraient les mauvaises langues (de chat), mais pour y boire la plus succulente des soupes de poulet (celle où les morceaux ont mijoté toute la journée, donnant un concentré absolument divin), y manger quelques crevettes finement assaisonnées (des pifises, certainement) et nous repaître d'un canard légèrement braisé (par derrière... oups). Et surtout, pour compléter ce repas qui prouverait à n'importe quel Français que la Chine a beaucoup à nous montrer en matière de goût culinaire : LE Dry Martini de circonstance.
Car mes amis, il n'y avait pas que ça à fêter : quelques jours auparavant paraissait le premier recueil de Période Rouge, ce webzine consacré à Vaillant et Pif Gadget dont j'ai déjà parlé ici maintes fois. Un recueil vraiment très classieux de 178 pages couleur, dont vous verrez une présentation ici, vendu au prix très raisonnable de 25 euros ports (laqués) compris. Pour le commander, une seule adresse : [email protected] . En plus de retrouver les articles qui existent déjà en PDF avec un confort de lecture sans pareil, vous découvrirez quelques bonus mais surtout vous donnerez un petit coups de pouce à une équipe de bénévoles talentueux qui se défoncent en quatre tous les mois pour que la passion circule. Foncez, ils le méritent vraiment !
Pour finir ce billet, un petit mot sur le numéro 11 qui vient de sortir. Si je vous dis que vous y trouverez des articles sur la conception des gadgets, des dessins de l'ami Pat Rik, un chouette portrait du très sympathique Jacques Tabary (le frère de qui vous savez), un clin d'œil à Alain Krivine et même un encadré sur votre serviteur (en parallele d'un article sur les premières apparitions des auteurs phares de Vaillant, gasp !!!), avec en prime un petit dessin inédit (que vous irez voir par vous même non mais), vous comprendrez qu'on tient là certainement l'un des numéros les plus déjantés !
Merci à eux !