Le saut de l’ange

Peut être parce que nous somme vendredi soir et que je sens se nouer tout au fond de moi l’angoisse de la perspective du weekend, j’ai le sentiment, d’avoir fait encore une sottise. J’ai parlé ici même, de cette proposition de poste que j’avais laissé filer par peur ou par paresse en Ile et Vilaine. Cet après midi, c’est un jeune cadre de cette entreprise, le DRH, je pense, qui a laissé un message sur mon portable. Fin janvier, j’avais eu affaire au Patron. Comme chaque vendredi, je ne me sentais pas bien, totalement déphasée et je n’ai pas rappelé en me gargarisant du prétexte que j’avais le weekend pour réfléchir. Et ce soir, j’ai envie de plonger. Mais l’heure pour téléphoner est largement dépassée. Je vais donc devoir attendre lundi… Comme ça me semble long et loin. Une évidence s’impose, je n’ai plus rien à faire à Paris. Lundi, je dois appeler. Le type a dit pour convenir d’un rendez vous. C’est le mois de mars, qui dimanche pointe son nez. Une balade en Bretagne, me ferait le plus grand bien au physique comme au moral…

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