C'est le titre d'un article de Pierre-Olivier Arduin publié sur Liberté Politique. Extraits :
(...) la perte de repères moraux chez les jeunes est effrayante. Frappés de plein de fouet par un relativisme agressif constamment distillé dans les médias dont ils ne sont que trop abreuvés, ils sont aujourd’hui profondément désemparés sur les questions concernant la famille ou le respect de la vie (...) Quand les grands enjeux, et le sens même du respect de la vie de l’être humain, sont placés, même à l’école, sous contrôle des lobbies et des idéologies, c’est la conscience elle-même qui est menacée irrémédiablement (...) Peu savent que le Saint-Père a fait de ce thème une pièce maîtresse de la mission de l’Église en ce début de troisième millénaire. L’éducation est de fait un des axes décisifs de son pontificat tant les discours sur le sujet sont abondants et mériteraient d’êtres étudiés attentivement. Or, au sein de cette problématique, Benoît XVI accorde une place privilégiée à l’enseignement d’une culture de vie authentique en direction de la jeunesse (...)
Premier point, une catéchèse morale de grande envergure doit être pensée, élaborée et enseignée résolument. D’abord en suscitant chez les jeunes un désir, une attitude de recherche de la vérité elle-même
Second élément : pour honorer la conscience humaine, Benoît XVI requiert l’engagement de laïcs compétents. Il appelle de ses vœux la levée de laïcs « experts qui se consacrent à guider les réalités ecclésiales par leur science éclairée par la foi ». C’est pourquoi il demande que « parmi ceux qui se consacrent à la science, à la médecine, au droit, à la politique, des témoins possédant une conscience vraie et droite, défendent et promeuvent la splendeur de la vérité en vue de soutenir le don et le mystère de la vie (...) Planning familial, associations homosexuelles et consorts, autant de structures idéologiques qui n’ont strictement aucun droit à exercer une emprise sur les intelligences de nos jeunes. Et surtout pas dans des lycées catholiques qu’ils soient ou non sous contrat avec l’État. De même que le refus d’agrément par des établissements catholiques en faveur d’associations bien connues comme la Fondation Jérôme-Lejeune ou l’Alliance pour les droits de la vie apparaît de plus en plus comme ce que cela a toujours été : un scandale.
Troisième point qui est le soubassement des deux premiers : une fidélité sans faille au magistère. « Lorsque la valeur de la vie humaine est en jeu, l’harmonie entre fonction magistérielle et engagement des laïcs devient extrêmement importante (...)"