Film de Martin Provost avec Yolande Moreau, Ulrich Tukur,…
Avec une amie nous avions décidé mercredi dernier d’aller voir « Séraphine » samedi, donc décision prise avant de savoir que ce film recevrait 7 césars dont celui du meilleur film et de la meilleure actrice pour Yolande Moreau.
C’est ce qui s’appelle avoir du flair ça, non ?
Enfin, là n’est pas la question ! Alors, ce film ?
L’action débute à Senlis, un peu avant la première guerre mondiale. On s’attache très vite à Séraphine, femme qui sous une apparence un peu simple est pleine de bon sens. Femme de ménage le jour, elle peint la nuit. C’est dans la nature, avec laquelle est en parfaite osmose, qu’elle trouve matière à confectionner en partie ses peintures. Séraphine est habitée par une très grande foi et c’est probablement cette croyance et les messages qu’elle pense recevoir qui la conduiront petit à petit vers la folie.
Un homme, un allemand, sera touché par ses tableaux et c’est lui qui la sortira un peu de la misère, même si Séraphine continuera à fabriquer elle-même ses peintures, car comme elle le dit, un brin malicieuse : « chacun à ses petits secrets ».
Un film à voir pour la vie de cette peintre lumineuse et la campagne normande, toute en intimité...
Yolande Moreau y est tout à fait remarquable et le césar de la meilleure actrice est bien mérité.
Résumé du film :
En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d’apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation improbable entre le marchand d'art visionnaire et l'humble femme de ménage dont tout le monde se moque...
Site officiel du film pour en savoir plus, et y découvrir quelques uns des tableaux de Séraphine Louis.