Dans l'Homme Nouveau, Philippe Maxence dénonce le projet de statut du beau-parent :
"Sous le prétexte habituel d’accommoder la loi à l’évolution des moeurs, l’État français va modifier en profondeur notre compréhension de la réalité familiale, fondée naturellement sur la complémentarité des sexes et sur une union stable, en vue de l’éducation des enfants. Si ce projet voyait réellement le jour [...] il introduirait dans la cellule qui réclame par excellence la stabilité une fragilité permanente aussi dommageable socialement qu’individuellement, principalement s’il s’agit d’enfants. C’est-à-dire des adultes de demain ! Avec ce statut de «beau-parent», le second mari d’une mère divorcée, par exemple, pourra exercer une paternité sur les enfants du premier mariage. Ce sera le cas également pour le nouveau concubin, le nouveau compagnon, mais également pour tous les nouveaux concubins, compagnons et époux qui pourraient se succéder. Bien évidemment, un tel dispositif favorisera les couples homosexuels comme n’a pas manqué de le remarquer Gaylib [...]. À partir de quelle durée de vie commune, ce statut pourrat- il être accordé ? Quelle sera la possibilité du droit de visite pour ceux qui auront bénéficié un temps du titre de «beauparent» ? Deux questions parmi d’autres qui se posent et qui laissent entrevoir l’absurdité kafkaïenne de cette révolution anti-familiale ! [...]
Face à un tel projet, que faire ? D’abord se convaincre réellement qu’il n’y a pas de société et d’avenir sans famille fondée sur l’union stable d’un homme et d’une femme. Toutes les idéologies pourront repeindre à leur couleur la face du monde, rien ne changera cette réalité de bon sens. Ensuite, il faut agir auprès des associations familiales pour qu’elles fassent réellement pression sur le gouvernement. À quand une grande manifestation pour défendre la famille alors que celle-ci est constamment mise en péril par tous les gouvernements de droite et de gauche qui se succèdent ? Enfin, s’il faut soutenir les députés qui, comme Christian Vanneste, ont le courage de « dire non » face à cette nouvelle attaque, il est urgent d’écrire à tous nos élus pour faire connaître l’inquiétude des familles françaises. C’est peu de chose ? Effectivement ! Encore, faut-il le faire. La famille n’est ni de droite ni de gauche."
MJ