J’ai, ce matin, en mal d’inspiration largué sur mon blog, un extrait du mauvais thriller que je tente d’écrire à l’intention de mes proches et hors des Google eyes. Le Jaguar est devenu le roman de Victor et Alix. Cela m’amuse…
Je tiens donc à remercier L’Autre, de m’avoir mise sur la piste d’une nouvelle tendance les récessionistas. J’étais déjà en retard d’un métro en publiant hier, un article sur les fashionistas. Et plutôt qu’un long discours sur ce nouvel art de consommer la mode, je vous réfère à un excellent article de Gil Sander sur ce nouveau phénomène. Je m’amuse de constater que si je n’ai rien trouvé sur la toile pour expliquer la tendance, déjà has been de la fashionista, en tapant recessionistas dans les moteurs de recherche, j’ai trouvé matière… J’avais donc raison, sur un point au moins, on est très vite décalé en matière de mode. Gil Sander s’interroge à raison de la longévité de cette tendance sage née de la crise économique mais aussi peut être de la crise existentielle traversées par certaines consommatrices…
Pour ma part, je suis simplement heureuse de constater que je ne suis pas si décalée car je suis depuis longtemps, déjà, une recessionista. Je n’ai pas attendu la crise pour me vêtir en low cost. Il y a belle lurette que j’achète mes fringues sur l’Avenue de Clichy dans de toutes petites boutiques tenues par des asiatiques qui proposent une mode ultra tendance à des prix défiant la concurrence. J’ai, l’an passé, négocié un trench 10 euros, simplement parce que c’était le dernier et qu’un bouton manquait. Je traine depuis deux ans des pulls over glanés sur la base de 8 euros, qui résistent avec insolence aux sévices du tambour de la machine à laver. Je n’achète que des basiques, des cardigans, des pulls en V, des cols roulés que j’assortis à des blues jeans et des pantalons noirs achetés en série.
Mais au delà de ces néologismes fashionistas, recessionistas, je vais en ajouter un dont j’ai souvent fait usage ici même, ma TATI MANIA car en matière de consommation fashion à bas prix, le célèbre bazar à l’angle du Boulevard Barbès et du Boulevard Rochechouart a depuis très longtemps, déjà, capté les ondes de la tendance… Et je vous jure qu’on croise dans cette foule colorée et cosmopolite, des élégantes tout droit descendues par le ligne 2, du métropolitain, des rives de Villiers et du Parc Monceau….
Mais, à Paris, il n’y a pas que l’Avenue Montaigne. On trouve aussi le Marché Saint Pierre au pied de la Butte Montmartre qui depuis le début de la crise fait à nouveau recette… On recherche même des couturières.
Paris sera toujours Paris….