Forçat de l'Amour

Publié le 02 mars 2009 par Lephauste

Placet en hommage à Johnny Halliday, pour ses incursions fructueuses dans le monde débroussaillé de la poésie lyrique et que si il peut intercéder auprès de qui lui et moi on sait ... Rolex n'RoooooooLL, qu'à mon âge ... une petite pension ... Hum !?

L'autre y m'a dit, je cite : Y m'en faut trois, c'est trois que je veux, trois pas moins et si tu peux aller jusqu'à cinq, ça nous fera de la réserve ! Le point d'exclamation même, c'est pas moi qui le rajoute. Mais moi je menace, je m'otocite : Oh mais y a des jours où j'en fait même pas alors ! Pas un mot, pas une phrase digne de la dissection du lecteur, je remballe trois fois le brouillon mental et il finit dans un trou d'air. alors je te dis que deux, c'est du velours, qu'y va pas falloir me laminer la paresse pour en faire des kleenex's, que si je veux, je sèche ! Puis ...

... Puis me vient une idée.

La pensée est d'un transport délicat, d'un maniement de Squaw à l'ombre d'un séquoia. On ne pense pas de la même façon qu'on soit debout couché assis, les trois à la fois même. Assis ! Debout ! Couché ! Une me vient, une pensée, comme d'hab', par le travers. Je suis allé me faire chauffer un café, elle m'avait suivis mais c'était pas la même. Le temps d'arriver à cette page, elle était morte. Alors je suis retourné me faire chauffer un café mais une autre pensée m'est venue, un peu tordue, tortue, sur le dos. Un poème : 

Ô Douleur !

Ô Rome !

Ôbjet perdu De mon ressentiment !

Irais-je chez ma tante ?

Ôracle que dis-tu ?

Ô joies

Tailles haut la voila !

Que dis-tu ?

Et toi tu fais quoi pour ce soir ? Ch'ais pas, j'ai un karaoké avec Johnny !