Le ministre du Logement s'oppose au Président de la République :
"Je n’accepterai pas que l’on reconnaisse l’homoparentalité et l’adoption par les couples homosexuels de façon détournée, en le glissant dans une loi sur le statut du beau-parent. Les enjeux pour les enfants comme pour les parents sont suffisamment conséquents pour qu’ils soient abordés de façon franche et débattue."
"Le fait de reconnaître le statut du beau-parent risque de mener à la reconnaissance objective de l’homoparentalité et de l’adoption par les couples homosexuels. Mais je n’accepterai pas qu’on le fasse au détour d’un projet de loi censé améliorer les relations avec les beaux-parents dans le cadre des familles recomposées."
"L’altérité sexuelle est un des fondements de notre société. La personnalité et l’identité de l’enfant se construisent dans le rapport au sexe opposé : l’enfant pour se structurer a besoin d’un papa et d’une maman."
"De plus, à l’instar des associations familiales, je souhaite que l’on débatte de toutes les conséquences provenant du fait de mettre en concurrence le parent biologique et le beau-parent, dans les actes du quotidien comme dans le besoin de repères psychologiques stables pour l’enfant."
MJ