Magazine Journal intime

Lettre type

Publié le 03 mars 2009 par Lephauste

Je lis ici et là que décdément on ne sait pas comment faire et par conséquent, on est désolé mais que ça risque d'être long et douloureux comme ces maladies dont on finit par claquer, branchés comme des pompe à fuel sur un tas de machines qui ne sont là que pour que la mort imminente reconnaisse bien ceux qu'on lui laisse le soin de chasser des stats. Je lis ici et là qu'à la frontière du Pakistan et de l'Inde, un nouveau terrain de jeux se dessine afin que les forces de l'OTAN réintégrées puissent y faire des châteaux de ruines sur d'anciennes cultures pas rentables. Je vois là la mine décavée de monsieur Fillon, je vois que madame charla n'a pas été primée aux dernières victoires de la musique et qu'on lui a préféré la pair de poumons rongés de Monsieur Gaby du Vercors, chanteur régionaliste. J'apperçois le Présidnet qui court au CRIF pour s'assurer que cette fois encore la France se place bien au palmarès de l'antisémitisme. Champions du Mooooooonde ! J'entends qu'à Gaza la pacification n'est pas tout à fait terminée. Je vois que le MEDEF ne se met pas d'accord sur la méthode à employer pour abréger les souffrances des DOM-TOM. Je vois que le Présidnet, tout invité qu'il est sur les barcasses du capital flottant, ne tient pas la barre et comme je ne veux pas finir en esclave consentant de tout ce Capharnaüm organisé par des GO sans imagination, je vous propose et vu le succès de mon petit concours de poésie champêtre d'hier, je ne fais que le faire du bout des lèvres :

- Et si on faisait un truc !?

Ma proposition du jour, fraîche comme la révolution un soir de doux dans le regard d'une fille, est la suivante. Je propose que nous écrivions via notre service des ressources humaines, une lettre de licenciement, avec accusé de réception, à l'adresse de Monsieur Sarkozi. Le motif ? A atteint son degré d'incompétences. Montre des lacunes inquiétantes au regard de la connaissances des dossiers dont il a semblé faire état lors des deux entretiens d'embauche. Est soupçonné de ne pas respecter l'obligation de résultats. Trouble l'ordre public en stigmatisant des populations dont la fragilité requiert pourtant la solidarité sans faille de la Républque. Dit en notre nom des choses dont il ne nous entretient pas avant que de les avancer. Gouverne comme le ferait un ex ministre de l'intérieur ex ministre des finances. Ne remonte pas sa Rolex lui-même (Louis XVI au moins s'y connaissait en mécanismes fins !). A plusieurs fois insulté le peuple français en injuriant individuellement des citoyens dont l'avis semble-t-il n'était pas le sien. Ne se déplace plus intra-muros qu'en faisant boucler les villes où par éfronteries pathologiquement infantiles il se rend afin de narguer les populations ouvrières. N'a pas l'épaisseur historique requise par le rôle. N'a pas comme promis à son électorat d'extrème droite, éradiqué le problème de l'immigration librement refoulée. Ne maîtrise  plus ses alliés, objectifs ou pas. Se définit par un plan de carrière qui d'ici un ou deux ans devrait le conduire à tenir un car-wash, dans l'état de Washington.

Monsieur, en conséquence de quoi il nous serait fort agréable de trouver avec vous un terrain d'accord en vue d'un départ autant que faire se peut rapide, du poste que vous occupé actuellement au sein de l'entreprise. Vos indemnités de licenciement vous seront versées sur le fond de l'annexe 8 et 10 du protocole d'accord régissant le statut des intermittents du spectacle et vous bénificierez de vos droits civiques aussi longtemps que l'envie de vous représenter à une élection quelconque ne vous reprendra pas. Les accords récents avec la Hongrie ne nous permettant pas de vous expulser en direction de votre Vaterland, vous voudrez bien nous faire savoir si vous tenez absolument à rester parmi nous. Dans le cas contraire nous nous proposons de vous fournir au titre du parachute doré, un aller simple pour l'OPEX de votre choix. 

Veuillez accepter monsieur de... l'expression de nos salutations indistinctes. 


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