Mes amis
L'antisémitisme est une abomination. Il est synonyme de racisme envers les Musulmans et les Juifs, tous deux sémites.Vous remarquerez que j'ai parlé des Musulmans en premier : Car j'en ai assez
de voir qu'on nomme toujours d'abord les Juifs, pourtant seulement douze millions dans le monde, alors que les Musulmans sont un milliard. On a l'impression qu'on veut toujours honorer le peuple
juif, et ravaler au second rang les Musulmans.
Dès ma naissance, j'ai été sensible à la question du favoritisme, des privilèges, de l'injustice. Voici pourquoi (c'est une confidence !) : Ma mère s'était installée dans la résidence secondaire
familiale, en Picardie, qui fut d'ailleurs occupée par l'Etat Major allemand pendant la guerre de 40. C'est elle qui s'occupait des animaux de la ferme jouxtant la demeure, les nourrissant sous
les bombes pendant que les cinq domestiques se terraient dans les abris. Une femme courageuse, affrontant le danger !
Or, c'est dans cette demeure qu'elle devait accoucher, à deux cents kms de Paris. Son médecin avait fait le déplacement spécialement pour elle : Il resta une semaine à m'attendre, en vain. A
peine parti, j'arrivais, et ma mère dut accoucher à l'hôpital. Deuxième déconvenue. La troisième ne tarda pas: J'étais une fille, et elle en avait déjà une. Enfin, de mémoire de sage-femme, on
n'avait jamais vu de bébé aussi laid. Bref, ma mère en garda toujours du dépit, et elle favorisa, sans s'en rendre compte, ma soeur. Une jolie blonde, d'ailleurs, ressemblant à l'homme qu'elle
aimait, son mari, mon adorable père. Tandis que moi j'étais une petite brune, bébé laid, affreusement laid, et rebelle. Bref, à quatre ans je lançais à ma mère : "Pourquoi tant de bijoux (les
amies de ma mère) ? Les pauvres n'ont rien, eux".
Je suis restée rebelle à l'argent, au luxe, aux privilèges, aux faveurs... même si ma mère, quelques années avant sa mort, s'excusa : "Je te demande pardon d'avoir préféré ta soeur, finalement
c'était toi la plus gentille". Bref, le petit canard grandit en s'opposant à son milieu, et en prenant toujours la défense des petits, des faibles, des opprimés, des pauvres, des rejetés. Et le
petit canard devint à vingt ans cover-girl, tout en poursuivant ses études littéraires et de journalisme. Un pied de nez au destin !
Et c'est ainsi que je me suis toujours rebellée contre les injustices, les privilèges, les faveurs. Et justement, je reviens au sujet du jour, une question me taraudait : Pourquoi les émissions
religieuses sur France 2 accordaient-elles à l'époque 45 mn aux Juifs, et seulement 30 aux Musulmans, alors qu'ils étaient presque dix fois plus nombreux ?
Vous l'avez compris, mon camp c'est celui des David contre les Goliath, des opprimés contre leurs oppresseurs, des exclus contre les privilégiés. Voilà, maintenant vous savez pourquoi je combats
les injustices, les privilèges, les faveurs.
Et donc, puisqu'il n'y en a que pour les Juifs, qu'on leur donne la première place, eh bien je cite en premier les Musulmans. D'ailleurs, ils ont pour eux le nombre. Et, comme en Iran, une
civilisation somptueuse. Et un sens de l'hospitalité formidable. Enfin, l'Orient des mille et une nuits, de la volupté, est à nul autre pareil.
Donc, les Musulmans et les Juifs sont sémites. Le racisme est une abomination, pour moi tout être humain est à aimer, aucun n'est supérieur à l'autre, tout homme est mon frère, toute femme est ma
soeur. Ce sont les politiques que je juge. L'obscurantisme est trop souvent le lot des Arabes, et les potentats locaux ne se comptent plus parmi eux. Mais ils sont rarement impérialistes, ils
provoquent peu de guerres, ils n'ont jamais persécuté les individus comme nous l'avons fait notamment à travers la Shoah, ils ne divisent pas pour régner... Les Occidentaux d'hier comme
d'aujourd'hui sont à l'origine des pires épreuves de l'humanité : Colonialisme, guerres, conflits, esclavage, génocides, extermination (des Amérindiens par exemple)...
Et avec les armes d'aujourd'hui, ils constituent la pire menace pour l'humanité.
Or, le repas du CRIF vient d'avoir lieu. Saviez-vous qu'il s'agit d'une institution bien française, très parisienne ? L'Angleterre de Sa Majesté, par exemple, n'a pas son repas communautariste
annuel. Vous voyez, j'ai utilisé le mot de communautarisme. Vous aimez ça, vous ? Pas moi. Car il sépare les individus, il les divise, il les fragmente, il les oppose, il les sclérose,
il les paralyse. Et là, au CRIF, il s'agissait donc d'un dîner communautariste dans le sens plein du terme. Vous avez dit laïcité ? Drôle de République, en vérité. La communauté juive a
tous les droits, tous les honneurs, on se prosterne devant elle, c'est la vache sacrée française. Pas touche mon Juif ! Et l'antisémitisme envers les Musulmans est bien vu, chez nous. Vous voulez
vous faire une place au soleil ? A quatre pattes devant la communauté Juive. Toutes les portes s'ouvriront. Rachida Dati ou Fabela Amara sont des Musulmanes qui ont compris qu'il était plus
important, aujourd'hui, de faire sa révérence devant un membre du CRIF que de la Communauté musulmane ou noire. C'est ainsi.
Et le must du must, c'est de montrer sa frimousse au repas annuel du CRIF. Tous les politiques, toutes les célébrités, y vont. Même à contre coeur ! Il FAUT se montrer. Passage obligé.
Malheur aux absents !
Et que dit-on, ce soir-là ? Jean-Pierre Elkabach, membre du Clan, et directeur de la chaîne Public Senat, s'est spécialisé dans la propagande pour ce que le site "toutsaufsarkozy" appelle "le
dîner de cons". Oui, il a transformé une chaîne publique en instrument de propagande pour ses amis. Ne lui jetez pas la pierre : Il fait comme les autres ! Je viens d'apprendre sur un
site dont on m'a parlé récemment, et qu'il faut tous lire, http://jewwatch.com, que 96 % (oui vous avez bien lu ! Bravo le pluralisme !) des médias
appartiennent aux Juifs !!!!
Bref, j'ai regardé le fameux "dîner de con", auquel je n'ai pas été conviée, et pour cause, et je l'ai trouvé charmant. Les journalistes de Public Sénat posant les mêmes questions aux invités,
ceux-ci se croyant obligés de faire les mêmes réponses, ils sont ravis d'être là, bien sûr, mais le clou du repas, c'étaient quand même les discours du Président du Crif, et du Premier
Ministre français. Que croyez-vous qu'il arrivât ? Devinez ?
Eh bien, comme vous l'avez fort bien deviné, on a parlé... antisémitisme. Pas celui contre les Musulmans, bien évidemment, au contraire, celui-là on l'a alimenté par toutes sortes de déclarations
fort applaudies, du style "les responsables du Hamas ne veulent pas la paix" (moi j'ai toujours entendu dire que c'était Israël qui ne la voulait pas...), ces "extrémistes ont une grande violence
haineuse" (tiens, quand je vais sur les forums de la Communauté, je trouve ces caractéristiques-là !), ce sont eux "qui interrompent les trêves" (l'art d'inverser les choses !), et j'en passe.
Donc, on a causé... antisémitisme. Vous savez, les malheureux Juifs sont toujours persécutés, depuis Gaza les actes antisémites sont en augmentation (on se demande bien pourquoi...),
à Genève bientôt - comme à Durban - (où il sera question du racisme etc) on ne va pas être gentil envers eux, il faudra boycotter le rassemblement, tout le monde doit en faire autant,
et bla-bla-bla....Les applaudissements fusent, surtout quand le Président dénonce avec force le désir des Musulmans de conquérir le monde (tiens, moi je croyais que c'était le fait des Israéliens
et de leurs amis yankees.. on est en plein choc de civilisations. Sympa, non ?). Oui, applaudissements nourris. Après tout, on est là pour se faire voir. Et se faire bien voir...
Patatra ! Finis les applaudissements quand François Fillon, courageusement, a déclaré qu'il "n'y avait pas de solution militaire au conflit palestinien", que "les Palestiniens avaient
légitimement droit à un Etat", s'il vous plaît, "indépendant, viable, souverain...". Et aucun applaudissement non plus quand le Premier Ministre a dit qu' "un Etat modéré étouffera les
extrémismes, c'est la condition de la sécurité pour Israël, et de la prospérité pour les Palestiniens".
Vous voulez combattre l'antisémitisme ? Ce n'est pas en manifestant sa sympathie pour les déclarations haineuses, de mauvaise foi, intolérantes, mensongères, du Président du CRIF, qu'on
l'obtiendra, encore moins en soutenant, en justifiant, l'horrible boucherie de Gaza.
Les dirigeants tolèrent l'intolérable. Non contents de ne pas avoir boycotté un dîner au service d'une cause indéfendable, celle du sionisme le plus extrémiste, prédateur, criminel, ils
n'ont pas un seul instant dénoncé les atrocités commises à Gaza ou au Liban, ils n'ont pas condamné l'emploi de la force démesurée, des armes les plus durablement meurtrières, ils n'ont pas mis
en question les violations du droit international, des résolutions de l'ONU, rien, au contraire... Seul François Fillon a tenu un langage plus ferme pour appeler à la constitution d'un Etat
palestinien viable.
A Gaza, on reconstruira les bâtiments, mais pas les âmes, ni les corps blessés. Et lorsque tout sera reconstruit, Israël enverra ses sbires procéder à un nouveau nettoyage ethnique, à
une nouvelle extermination, à de nouvelles destructions, dans un silence assourdissant. Voilà une grande source de l'antisémitisme.
Le monde sait, maintenant, à quoi ressemblent de nombreux descendants d'Abraham. Ils sont remplis de haine, ce sont des assassins, des menteurs, des voleurs, des prédateurs, sans foi ni
loi. Ils se croient tout permis, an nom de l'Argent, de la force, de la puissance de leur armement, de leur Orgueil (le pire péché, pour Dieu), de leur soutien parmi les dirigeants, de leur
impunité, de leur soif de vengeance pour les persécutions subies, de leur désir de revanche, de leur soif de domination... Vous avez dit, de Gaulle, "peuple dominateur et sûr de lui" ? En effet.
Comment peut-on ne pas être antisémite aujourd'hui, devrait-on demander. Tout est fait pour cela. Et surtout le deux poids deux mesures qui est une insulte aux peuples, au Droit, à Yahvé...Le
châtiment sera à la hauteur des péchés commis.
Les peuples sont tristes, avec la mise en place du nouveau gouvernement israélien, plus extrémiste que jamais. Où est-elle, la démocratie israélienne ? Le pays va-t-il être gouverné par des
nazillons ? Par des Liberman désireux de raser l'Iran et Gaza ? Triste retournement. Le monde, impuissant, assiste à l'émergence d'un pouvoir dangereux pour la paix et pour la justice, le monde,
impuissant, assiste à l'installation d'un fascisme guerrier, sanguinaire, offensif, rempli de projets effroyablement nucléaires.
Premier acte d'une tragédie qui, sans doute, emportera l'humanité.
Dieu n'aime pas les Empires, Il résiste aux orgueilleux, Il renverse les Puissants, Il les détrône, et Il les condamne aux tourments éternels.
Le CRIF ? Une succursale d'Israël, l'antichambre de l'enfer. La France est colonisée, vassale, asservie, et si l'on ne réagit pas, elle sera entraînée par des psychopathes ivres de
pouvoir et adorateurs du Veau d'Or, vers sa propre perte...
Un sursaut est-il encore possible ? Ou est-il déjà trop tard pour éviter le pire - et l'auto-destruction de l'humanité en marche ?
Eva
Je vous conseille de visionner la vidéo de l'émission Ce soir ou Jamais, sur le site de FR3, de ce mardi soir, le thème était justement, "crise, catastrophes,
apocalypse : la totale". Minc était optimiste, comme la chaîne ultra-sinoiste FR2, tout est bon pour endormir, anesthésier. Cette émission est l'un des derniers vestiges de la démocratie en
France. C dans l'air, également émission de débats, est, elle, digne des République bananières...
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obscurantisme, impérialisme..
La mascarade du CRIF |
![Le dîner du CRIF vu par Eva.Témoignage d'un Juif. L'UE ? Une imposture Le dîner du CRIF vu par Eva.Témoignage d'un Juif. L'UE ? Une imposture](https://media.paperblog.fr/i/166/1666715/diner-crif-evatemoignage-dun-juif-lue-impostu-L-ZfhdNf.jpeg)
La pathétique lettre
d'André Noushi,
(Historien, Juif natif de Constantine),
à l'Ambassadeur d'Israël à Paris.
A lire absolument ! A relayer !
Posté par SORAVARDI le 03/03/2009 14:01
André Nouschi est professeur émérite à l’université de Nice.Spécialiste de l’histoire du XXe siècle et de l’Afrique du Nord, il a publié de nombreux ouvrages
dont
La France de 1914 à 1940,
L’Algérie amère (1914-1994),
La France et le pétrole,
La Méditerranée,
La France et le monde arabe.
André Nouschi qui fut combattant de la France libre,est
notamment l’auteur d’un livre,sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises durant la période coloniale jusqu’en 1919 (PUF, 1961). Ce livre, décisif, avait en son temps été salué
par Tewfik El-Madanî comme "la goutte d’eau qui s’offre au voyageur après la traversée du désert".
Il est aussi co-auteur du "Algérie passé et présent" avec Yves Lacoste et André Prenant.
Le professeur André Nouschi, 86 ans d’âge, JUIF natif de Constantine, une icône dans le monde des historiens, réputé mondialement, a écrit cette lettre à
l’adresse de l’ambassadeur d’Israel à Paris.
IL SOUHAITE
QUE SON TEXTE SOIT DIFFUSE AUTANT QUE POSSIBLE !
MERCI
!
Monsieur l’Ambassadeur,
Pour vous c’est shabat, qui devait être un jour de paix mais qui est celui de la guerre. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes
m’éxaspère. Je vous écris donc à plusieurs titres :comme Français, comme Juif de naissance et comme artisan des accords entre l’Université de Nice et celle de Haiffa ..
Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche,
la Tchécoslovaquie .Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela
résulte de la colonisation ILLEGITIME et ILLEGALE. QUI EST UN VOL. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous :Honte à
Israël ! Vous creusez votre tombe sans vous en rendre compte.
Car vous êtes condamné à vivre avec les Palestiniens et les états arabes. Si vous manquez de cette intelligence politique, alors vous êtes indigne de faire de la politique et vos dirigeants
devraient prendre leur retraite. Un pays qui assassine Rabin, qui glorifie son assassin est un pays sans morale et sans honneur. Que le ciel et que votre Dieu mette à mort Sharon l’assassin.
Vous avez subi une défaite au Liban en 2006.Vous en subirez d’autres, j’espère, et vous allez envoyer à la mort de jeunes Israéliens parce que vous n’avez pas le courage de faire la
paix
Comment les Juifs qui ont tant souffert peuvent ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? Pour moi, depuis 1975, la colonisation me rappelle de vieux souvenirs, eux de l’hitlérisme .Je ne vois
pas de différence entre vos dirigeants et ceux de l’Allemagne nazie ?
Personnellement, je vous combattrai de toutes mes forces comme je l’ai fait entre 1938 et 1945 jusqu’à ce que la justice des hommes détruise l’hitlérisme qui est au cœur de votre pays. Honte à
Israël. J’espère que votre Dieu lancera contre ses dirigeants la vengeance qu’ils méritent. J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la 2ème guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous
maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis..
André Nouschi
Professeur honoraire de l’Université
http://www.alterinfo.net/Le-scandaleux-Diner-du-CRIF-s-est-deroule-dans-la-meilleure-tradition-tootalitaire,-hier-soir_a30299.html?PHPSESSID=e6b5c6b0fb97649
Source http://www.bellaciao.org
texte issu du blog http://justice.skynetblogs.be/
Et sur ce même blog, encore :
Gaza : Pourquoi l’usage
de bombes au phosphore blanc
est un crime de guerre
PAR EROS SANA (2 MARS 2009)
Au cours de son attaque contre Gaza, l’armée israélienne a fait usage de munitions au phosphore blanc. Cette arme avait été utilisée par les Etats-Unis au Vietnam, par l’armée russe contre les
Tchétchènes… ou par le dictateur Saddam Hussein contre les Kurdes irakiens. Malgré des dommages contre les populations similaires à ceux d’armes chimiques, le phosphore blanc est encore
considéré par le droit international comme une « arme incendiaire » classique. En théorie.
![Le dîner du CRIF vu par Eva.Témoignage d'un Juif. L'UE ? Une imposture Le dîner du CRIF vu par Eva.Témoignage d'un Juif. L'UE ? Une imposture](https://media.paperblog.fr/i/166/1666715/diner-crif-evatemoignage-dun-juif-lue-impostu-L-u0j8Ro.jpeg)
Photos (© Iyad El-Baba) : bombardements au phosphore blanc de l’école de l’UNWRA (administrée par les agences de l’Onu), à Beit Lahia, Gaza. L’attaque israélienne a tué deux enfants et mutilé leur mère et blessé des dizaines de personnes (y compris des enfants). Tous ceux qui ont respiré la fumée blanche chargée de particules toxiques vont en souffrir à plus long terme.
Les médias internationaux ont mis un certain temps pour témoigner de ce qu’un
œil relativement concerné par les questions militaires a discerné dès le début des bombardements. Les avions de chasse, les hélicoptères et autres vecteurs vendus par les Etats-Unis et employés
par Tsahal ont utilisé des munitions avec du phosphore blanc. Blindés et artilleurs ont suivi lors de l’attaque terrestre, infligeant aux populations de la bande de Gaza, l’une des zones les
plus densément peuplée du monde, un déluge de matières hyper actives qui s’oxydent et s’enflamment au contact de l’air en dégageant une forte odeur d’ail.
L’usage de ce type d’arme est dévastateur. Les particules incandescentes de
phosphore blanc – encore « affectueusement » appelé Willy Pete [1] par les soldats britanniques lors de la seconde guerre
mondiale et US au Viêt-Nam – pénètrent profondément dans la peau, jusqu’à faire fondre l’épiderme, les chairs et les os. Le phosphore blanc cause des brûlures chimiques multiples qui peuvent
continuer à brûler dans le corps, même en l’absence d’oxygène extérieur.
« Généralement, lorsqu’un patient présente une brûlure, on sait la soigner, et surtout il n’y a pas de détérioration, raconte le docteur Nafez Abou Shaaban, chef du service des
brûlés à l’hôpital Shifa. Là, non seulement c’était impossible, mais en plus la plaie s’élargissait de plus en plus et, après quelques heures, de la fumée blanche s’en échappait. La
seule solution que nous avions, était d’amener le plus rapidement possible le patient en salle d’opération » [2]. Ces brûlures sont souvent au deuxième et troisième degré.
« De la fumée sortait de son corps »
Ce qu’il y a d’encore plus sournois avec ces armes, c’est que les particules de
phosphore blanc se fixent sur les habits en gardant leurs capacités de destruction. Ainsi quant une première victime est touchée, il est commun que ses proches se trouvent à leur tour brûlés en
tentant de lui venir en aide et en saisissant ou touchant simplement ses vêtements [3].
Au regard de ce descriptif clinique, les populations palestiniennes ont vécu le
calvaire des bombardements auquel s’est ajouté le drame du phosphore blanc : des femmes, des enfants et des dizaines d’autres civils qui brûlent sans que leurs proches puissent
efficacement leur porter secours, car il est rare que ces populations soient au fait des caractéristiques de cette arme.
Pourquoi Israël a donc utilisé ces armes ? Pour quel avantage
opérationnel ? Et ce, au mépris du droit international humanitaire ? Un expert militaire israélien avance l’argument le plus souvent utilisé par les états-majors US, britannique et
israélien – coutumiers du recours au phosphore blanc : « Ces explosions sont d’aspect extraordinaire, et elles produisent énormément de poussière qui aveugle l’ennemi en vue de
permettre à nos forces d’avancer » [4].
« Secouer et faire cuire »
L’autre argument qu’avancent très régulièrement les militaires est celui
d’éclairer les positions adverses pour mieux les atteindre. Dans l’obscurité, en explosant, les munitions de phosphore blanc dégagent une intense lumière blanche. Cet avantage opérationnel est
à pondérer, voire à contester. Il existe d’autres types d’armes qui permettent soit d’éclairer ou d’assombrir des positions sans de telles conséquences sur les populations civiles. De plus,
aujourd’hui toutes forces armées modernes disposent de très nombreux dispositifs de vision nocturne (infrarouge, amplificateur de lumière…). Surtout, comment un avantage opérationnel peut-il
justifier l’usage de telles armes dans des zones aussi densément peuplées ? D’autant plus que le droit international humanitaire impose de proportionner l’usage d’armes ou de techniques de
guerre en fonction des buts à atteindre et des risques qu’elles font courir aux populations civiles.
L’intérêt tactique réel est à chercher ailleurs, dans les commentaires qui ont
suivi l’attaque et le massacre de Falloujah par la 1ère force expéditionnaire des marines US, du 8 au 20 novembre 2004 dans le très « réputé » magazine Field Artillery :
« Le phosphore blanc s’est révélé être des munitions efficaces et polyvalentes. Nous l’avons utilisé (…) plus tard durant les combats, comme une puissante arme psychologique contre les
insurgés dans les lignes de tranchée et les tunnels lorsque nous ne pouvions pas agir avec des munitions explosives. C’était des missions“Secouer et faire
cuire” [5] contre les insurgés, avec usage de phosphore
blanc pour les débusquer et des munitions explosives pour les éliminer. » [6]. Ceci nous indique trois choses essentielles.
Ce que recherchent les armées US et israéliennes sont les effets particulier du
phosphore blanc : sa grande capacité de destruction matérielle et, surtout, ses effets psychologiques considérables sur les populations civiles comme sur les forces combattantes. Il
convient de terroriser l’ennemi, qu’il s’agisse des forces combattantes comme des populations civiles sensées les soutenir explicitement ou implicitement. C’est la continuité d’une doctrine
militaire US – adoptée par les forces armées israélienne – plus générale : Shock and awe, littéralement choc et effroi [7].
Grozny, Falloujah, Beyrouth, Gaza…
L’attaque israélienne sur Gaza a ainsi fait réagir le général italien Fabio
Mini, ancien chef d’état-major de l’Otan pour les pays du sud de la Méditerranée et commandant des forces du maintien de la paix au Kosovo : « En Tchétchénie, en Afghanistan, au
Liban et tout récemment à Gaza, la stratégie délibérée de frapper les civils pour affaiblir le soutien de la population aux insurgés, aux rebelles et auxdits terroristes est une autre
régression, qui nous ramène aux guerres contre-révolutionnaires – qui, du reste, ont toujours abouti à la victoire des rebelles – et aux exactions du temps des occupations coloniales. Le
recours à la propagande pour justifier et dissimuler ces régressions a des airs de déjà-vu. Les noms et les méthodes ont changé mais les effets sont toujours les mêmes. La guerre psychologique
visant à démontrer que les civils ne font pas partie de nos objectifs mais sont les victimes de l’adversaire qui s’en sert comme boucliers n’a pas changé depuis des millénaires, et c’est
pourquoi l’ennemi a toujours été un scélérat. » [8]
Cela n’est en rien nouveau. Les forces armées coloniales reproduisent les mêmes
méthodes opérationnelles, issues des mêmes doctrines tactiques. C’est aussi vieux que la guerre elle-même. Ce qui a marché pour écraser la résistance des peuples ici sera reproduit là. Les
méthodes contre-insurrectionnelles mises en oeuvre par l’armée française en Indochine et en Algérie sont encore enseignées dans les écoles de guerre de par le
monde [9]. L’armée US s’en inspire encore largement. Il en est de même pour les méthodes mises en oeuvre par l’armée coloniale
britannique en Malaisie, mais aussi pour celles expérimentées par l’armée russe contre les tchétchènes [10] et celles développées par l’armée israélienne contre la
résistance palestinienne et libanaise. Les Etats-Unis ont ainsi répliqué sur les terrains irakien comme afghan les doctrines et méthodes de Tsahal, qui à son tour utilise ces méthodes US
« mises à jour » dans les territoires occupés et au Liban [11]. La boucle est bouclée.
80% des victimes de guerre sont des civils
Saddam Hussein utilisa lui aussi des bombes à phosphore blanc contre son propre
peuple (plus particulièrement les kurdes) aux plus sombres heures de son règne. Bégaiement de l’histoire au détriment du peuple irakien : les troupes US firent de même durant leur
occupation de l’Irak. Utilisant contre le peuple qu’elles étaient sensées libérer les mêmes armes que le dictateur qui l’opprimait. En décembre 1994, en Tchétchénie, durant les combats dans
Grozny, les mortiers des forces russes firent fondre sur cette ville martyre un déluge de feu de phosphore blanc et rouge. Quant à Israël, l’état Hébreux n’en est pas à son premier usage de
cette terrible arme. Tsahal fit à deux reprises usage de phosphore blanc au Liban : durant le siège de Beyrouth en 1982 et lors de son agression de 2006. Et aujourd’hui Gaza.
L’impérialisme souffre de mimétisme militaire et politique.
Le dernier enseignement lié à l’emploi de minutions au phosphore se situe à un
échelon global et concerne l’évolution générale des conflits « modernes ». Cette évolution s’inscrit dans le cadre de l’explosion de ce que l’on qualifie (excessivement) de conflits
asymétriques. Malgré ce que tente de nous faire croire la propagande militaire, vantant ses armes de haute précision chirurgicale, les nouvelles guerres sont effroyablement meurtrières… pour
les civils.
C’est ainsi qu’en 1999, dans son livre New & Old wars, Mary
Kaldor, directrice du Centre for the Study of Global Governance (London School of Economics and Political Science), avançait déjà : « Essentiellement, ce qui était considéré comme
des effets collatéraux indésirables et illégitimes des anciennes guerres sont devenus le principal mode de combat des nouvelles guerres. (…). Le modèle de violence des nouveaux types de guerre
est confirmé par les statistiques des nouvelles guerres. La tendance à éviter les confrontations et à diriger la majeure partie de la violence contre les civils est démontrée par la croissance
dramatique du ratio de civils dans les victimes militaires. Au commencement du 20ème siècle, 85-90% des victimes de guerre étaient des militaires. Durant la Seconde guerre mondiale, près de la
moitié des morts étaient des civils. A la fin des années 1990, les proportions d’il y a cent ans se sont presque exactement inversées, et de nos jours près de 80% de toutes les victimes de
guerre sont des civils. »
Une analyse partagée par le général italien Fabio Mini :
« La réalité, c’est que les victimes civiles, au mépris de toutes les règles du droit international, des codes militaires et des usages de la guerre, sont redevenues le véritable
objectif des guerres. On est revenu à la destruction "structurelle" de la Seconde guerre mondiale, avec ses tapis de bombes, et du Vietnam avec le
napalm. »
Une arme chimique ou « seulement » incendiaire ?
Que dit le droit international et que peut-il nous permettre de faire face à
des tels actes ? Le droit en la matière est principalement régi par la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques « qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination », signée le 10 octobre 1980 et entrée
en vigueur le 2 décembre 1983. A cette convention est adossé le Protocole III sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des « arme incendiaire », qui détermine le régime du
droit en matière d’utilisation de phosphore blanc. Et bien, le droit, comme il est coutume dans ce genre de situation, porte à controverse.
Tout d’abord, il est difficilement concevable que le droit international
qualifie les armes au phosphore blanc d’armes incendiaires et non d’armes chimiques, l’utilisation des premières jouissant d’un régime juridique moins strict que les secondes. Lorsque l’on
constate les effets décrits plus haut, il est difficilement concevable de considérer ces armes comme n’appartenant pas à la catégorie des armes chimiques. D’autant plus que la définition de ce
qu’est une arme chimique selon la Convention sur l’Interdiction des Armes Chimiques (CIAC), du 13 janvier 1993, correspond parfaitement aux armes au phosphore
blanc [12]. C’est bien dans ce sens que les Etats-Unis – ainsi que d’autres pays européens – ont condamné l’emploi par Saddam
Hussein d’ « armes chimiques » contre son peuple, en parlant de phosphore blanc [13].
Autres éléments objectifs, Israël – à l’instar des Etats-Unis – n’a pas signé
le Protocole III. Mais même cette convention présente des dispositions trop restrictives. Elle interdit l’utilisation des armes incendiaires contre des civils ou contre des cibles militaires
situées à l’intérieur de concentrations civiles. Restriction importante, le texte ne couvre que les armes utilisées intentionnellement pour incendier une cible mais pas celles qui les
enflamment de manière collatérale. Ainsi, aux termes du Protocole, les dispositifs utilisant du phosphore blanc pour ses propriétés fumigènes ou éclairantes peuvent être
utilisées.
Tsahal s’est engouffrée dans cette brèche du droit international humanitaire.
Ainsi l’armée israélienne assure que l’utilisation de ses armes « s’exerce dans le cadre des frontières légales du droit international ». Et Mark Regev, porte-parole du
Premier ministre Ehud Olmert, de préciser à l’AFP : « Ces munitions utilisées par Israël sont similaires si ce n’est identiques à celles utilisées par toutes les démocraties
occidentales, y compris les états membres de l’OTAN ». Nous tombons ici dans la subjectivité de l’interprétation du droit international. Il est établi que les munitions au phosphore
blanc ont été utilisées dans une zone extrêmement densifiée ; il est également établi que, à maintes reprises, l’armée israélienne a volontairement visé des bâtiments civils (écoles,
hôpitaux, habitations…) sous prétexte que des tirs ennemis émanaient de leur immédiate proximité. Comment peut-on alors considérer que Tsahal n’a pas intentionnellement utilisé ces
armes ?
L’organisation humanitaire Human
Rights Watch estime de son côté que le droit international coutumier, au sens défini par la Cour international de
Justice [14], interdit bel et bien l’utilisation des armes au phosphore blanc dans un endroit aussi densément peuplé que la bande de
Gaza.
Israël et ses soldats sont confrontés à des demandes de poursuites pour crimes
de guerres qui émanent d’individus ou d’organisations non gouvernementales. Il paraît évident que l’usage intentionnel, disproportionné et inconsidéré du phosphore blanc contre des populations
civiles de Gaza relève de cette qualification juridique. Il revient désormais aux Etats et autres organisations internationales, ainsi qu’aux instances judiciaires internationales de relever
deux défis majeurs : faire évoluer le droit international humanitaire au moins aussi vite qu’évoluent les doctrines et pratiques militaires et, traiter l’Etat d’Israël comme tout autre
état dans le monde.
Eros Sana, juriste et porte-parole de
la Zone d’Ecologie Populaire (ZEP).
Notes
[1] En anglais phosphore blanc se dit white phosphorus : WP.
[2] Le phosphore blanc brûle toujours, à l’hôpital de Gaza, article de Pierre Barbancey pour L’Humanité
[3] Le phosphore blanc brûle toujours, à l’hôpital de Gaza, op. cit. : « Lorsqu’au petit matin Salah apprend par des voisins que Mahmoud [touché par du phosphore blanc] est étendu dans un terrain vague, qu’il est peut-être mort. “Ses habits étaient brûlés, se souvient le père.Quand j’ai nettoyé son visage qui était noirci, j’ai aussi été brûlé”, dit-il en montrant ses doigts couverts de plaies. “Il avait de petites brûlures qui se sont agrandies. On voyait l’os. De la fumée sortait de son corps”.
[4] Israel rains fire on Gaza with phosphorus shells, article du 5 janvier 2008 de Sheera Frenkel in Jerusalem and Michael Evans pour The Times.
[5] « Shake and Bake » en anglais.
[6] Pour télécharger l’article cité : ici.
[7] Shock and awe est une doctrine militaire US née dans un contexte post-guerre froide et première guerre du Golf. Elle a été élaborée par Harlan K. Ullman et James P. Wade au sein de la National Defense University. Elle est fondée sur l’usage d’une puissance de feu écrasante, une maîtrise de l’information et des manœuvres sur le champ de bataille et un spectaculaire déploiement de force pour paralyser la perception du champ de bataille de l’adversaire et de détruire sa volonté de combattre.
[8] Une régression humaine et stratégique, Fabio Mini, La Reppublica, article retranscrit in Courrier international n°952, du 29 janvier au 4 février 2009.
[9] A titre d’exemple, La Guerre moderne du Colonel Roger Trinquier a été abondamment utilisé à Fort Benning comme au sein de la sinistre Ecole Militaire des Amériques.
[10] Changing Russian urban tactics : the aftermath of the battle for Grozny, Mr. Lester W. Grau, INSS Strategic Forum, n°38, Juillet 1995
[11] Lire à ce sujet The New Walls of Baghdad, How the U.S. is Reproducing Israel’s Flawed Occupation Strategies in Iraq, article de Steve Niva et The Israelisation of America’s war, article de Marwan Bishara pour Al-Ahram
[12] Lire l’Article II, Définitions et critères aux fins de la présente Convention.
[13] US intelligence classified white phosphorus as ’chemical weapon’, article du 23 novembre 2005 de Peter Popham and Anne Penketh pour The Independent
[14] « Le Statut de la Cour internationale de justice décrit le droit international coutumier comme « preuve d’une pratique générale, acceptée comme étant le
droit 5 ». Il est généralement admis que l’existence d’une règle de droit international coutumier exige deux éléments, à savoir d’une part la pratique des États (usus) et d’autre part la
conviction des États que cette pratique est requise, prohibée ou autorisée – selon la nature de la règle – en raison d’une règle de droit (opinio juris sive necessitatis). (Revue internationale
de la Croix-Rouge, CICR, Genève, 8 p).
http://justice.skynetblogs.be/
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Redeker :
Comment on accède dans les médias
-
Un insignifiant célébrissime inconnu, du fin fond d’un quelconque pays arabe et/ou musulman, qui critiquerait le sionisme, le stade le plus élaboré de la barbarie impérialiste depuis les plus hauts temps bibliques, est assuré de voir ses élucubrations insensées faire la une, pendant plusieurs semaines, de tous les médias : télé, audio et presse, de tout l’Occident judéo-Chrétien et largement relayées par certains de leurs vassaux arabo-musulmans.
En octobre 2006, Robert Redeker, un philosophe farceur, en déficit grave de notoriété, publiait une tribune particulièrement hostile à l’Islam et aux musulmans qu’il avait qualifiés : « D’une inouïe violence ».
sur le blog affaires étrangères du Nouvelobs.
Extraits de http://nour.h.dzblog.com/article-433607.html
Rapport Amnesty International
accablant pour USA et Israël
Il est accablant pour les Etats-Unis, qui fournissent 95% des armes achetées par Israël. -
Y compris, donc, celles avec lesquelles Tsahal a, selon Amnesty, perpétré des "crimes de guerre" (l'ONG dénonce également les crimes de guerre commis par le Hamas).
Voici trois exemples de ce que les enquêteurs d'Amnesty ont découvert sur le terrain.
- Les bombes à phosphore, qui ont détruit un centre de l'ONU à Gaza le 15 janvier, ont été fabriquées par l'entreprise Pine Bluff Arsenal située dans l'Arkansas.
- sur le lieu où trois infirmiers palestiniens et un enfant ont été tués le 4 janvier, les enquêteurs d'Amnesty ont trouvé des fragments d'un missile Hellfire AGM114 produit par la firme Hellfire System qui est basée à Orlando, en Floride, et qui est une joint venture des géants américains de l'armement Boeing et Lockheed Martin.
- Ils ont aussi découvert des fragments d'une bombe guidée très puissante: la Mark 82 produite par la firme américaine Raytheon.
Amnesty International détaille aussi l'origine, lorsqu'elle est connue, de l'arsenal du Hamas (essentiellement la Chine, la Russie et l'Iran).
L' Union europénne ?
Une imposture !!!
Extraits : L’organisation de la prétendue unité européenne (sous tous ses avatars
successifs, CECA, Marché Commun, CEE, UE, etc.) a été construite comme une institution ayant pour objectif la défense du mode de production capitaliste en Europe (face d’abord à la « menace
soviétique ») et c’est tout naturellement qu’elle est devenue l’arme de choc pour détruire tous les acquis sociaux et même les maigres éléments de régulation de l’État keynésien. Inutile de
s’étendre sur ce sujet longuement développé dans les colonnes de ce site.
L’objectif de l’UE n’est pas et n’a jamais été la construction d’un peuple
européen, maître de son destin, ni même une fédération d’États qui uniraient leurs forces à partir d’objectifs politiques et sociaux communs. Il n’y a ni politique étrangère commune, ni intérêts
économiques communs. Le démantèlement des tarifs communautaires (qui permettaient un embryon d’attitude commune sur le marché mondial) et le ralliement aux principes du libre marché global (avec
un accord transatlantique qui continue de se négocier) démontrent à l’envi que même du point de vue capitaliste, il n‘y a rien qui s’appelle « union » ou « unité » européenne. Comme l’a très bien
dit Mme Merkel (une des rares vrais dirigeants politiques en Europe), « Jedem seine Scheisse ».
Les institutions politiques européennes ne sont par conséquent rien d’autre qu’une
machine à contraindre les peuples à renoncer à toutes revendications sociales et même à la simple souveraineté. Et le Parlement européen, un parlement croupion typique, n’est qu’un élément de cet
machinerie et nullement un organe par lequel on pourrait espérer transformer de l’intérieur la nature de l’UE pour en faire selon les paroles creuses de la gauche de gauche, une « Europe
démocratique et sociale ».
http://alainindependant.canalblog.com/archives/2009/03/03/12776633.html
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Les crises précédentes ...
Il est un truisme de dire que la situation catastrophique que nous vivons en ce moment avec la crise économique qui ravage le système est due à la spéculation.
Nous allons voir que la crise actuelle a les mêmes causes que celle de 1929 et qu'après la suppression des barrières érigées à l'époque pour éviter une nouvelle crise il aura fallu moins de 10 ans aux spéculateurs pour refaire les mêmes erreurs et en arriver au même point qu'en 1929 !
Attachez votre ceinture, ça commence...
1929, ETATS-UNIS...
Entre 1921 et 1929, la production industrielle US a augmenté de 50% entrainant avec elle une croissance du Dow Jones de plus de 300%, il atteint son maximum à 380 points.
Ce boom boursier attira comme on pu s'y attendre la spéculation, ce ne sont alors plus les dividendes qui attirent les investisseurs, mais la possibilité de revendre avec une importante
plus-value.
Beaucoup de titres sont achetés à crédit à cette fin.
Pour bénéficier d'un fort effet de levier, les investisseurs achètent des actions avec une couverture de seulement 10%, en clair cela signifie que sur 10 $ investis en actions, vous en apportez 1
et vous en empruntez 9 sur le marché court terme.
Dès le début de 1929, l'économie US montre alors des signes de faiblesse avec un recul de la production industrielle de 7% entre mai et octobre, la cause en étant que les capitaux affluent vers
la bourse plutôt que vers l'économie réelle.
Le krach
Le jeudi 24 octobre (jeudi noir ou Black Thursday) après quelques jours de ventes massives qui ne sont encore que des prises de bénéfice, le premier vent de panique souffle sur les marchés US,
tout le monde veut vendre et le cours du Dow Jones s'effondre de 22% à midi.
Les investisseurs institutionnels tentent de soutenir les cours en investissant du cash réussissant à limiter la baisse à 2%.
La bourse résiste alors jusqu'au lundi suivant 28 octobre (Black Sunday) où les spéculateurs sont obligés de liquider leurs positions pour rembourser leurs emprunts entrainant une chute de
l'indice de 13%, il vaut alors 260 points.
Le mardi 29 (noir évidemment) le Dow Jones perd encore 13% pour atteindre 198 points le 13 novembre.
Le Dow Jones a donc fait une chute de 39% entre le 22 octobre et le 13 novembre correspondant à une perte de 30 milliards de $ équivalent à 10 fois le budget de l'état US, plus que toutes les
dépenses de la 1ière guerre mondiale.
Dans les mois qui suivirent, les spéculateurs ayant emprunté pour bénéficier de l'effet de levier se retrouvent incapables de rembourser, provoquant des pertes sèches dans les banques qui
restreignent le crédit y compris pour les entreprises et les particuliers.
Les banques les plus faibles font faillite et Les épargnants paniquent en se précipitant auprès de leur banque pour retirer leur argent.
Le système s'effondre et se transforme en crise économique en 1931.
le chômage passe de 1.5 Millions à 15 Millions de personnes en 1933.
La suite sur http://french-revolution-2.blog.fr/2009/03/01/crisis-what-crisis-5444135/
La crise ? Un hold-up à grande échelle...
http://pcfcapcorse.over-blog.com/article-28492745.html
Créationnisme et évolutionnisme,
sur le blog de notre chère lectrice Rita, écrivain
http://ritapitton.hautetfort.com/archive/2009/03/01/creationnisme-et-evolutionnisme.html#comments
![Le dîner du CRIF vu par Eva.Témoignage d'un Juif. L'UE ? Une imposture Liv_p_rita.gif](https://media.paperblog.fr/i/166/1666715/diner-crif-evatemoignage-dun-juif-lue-impostu-L-FKwn_i.jpeg)
aux Éditions l'Originel (vente en ligne).
*
Sélection de liens à venir , non terminée:
LES COMMENTAIRES (3)
posté le 03 décembre à 17:03
bonjour petite conne, ta bêtise n'a d'egual que ta haine séculaire transmise par ton endoctrinement politique et religieux 'tes dogmes politiques haineux a l'egard des juifs me font vomir sous couvert d'anti racisme tu es une petite fachiste proche des fondamentalistes musulmans .
posté le 24 juillet à 03:16
Le problème c'est que l'orgueil rend aveugle. Les orgueilleux deviennent ainsi leurs propres ennemis et finissent par se condamner eux-mêmes. L'orgueil est donc une attitude suicidaire. Il y a des traitements pour ca. Je pense qu'ils ont besoin d'une aide psychologique.
posté le 16 juin à 01:08
Tu commences par : "L'antisémitisme est une abomination."
Et tu finis par : "Le monde sait, maintenant, à quoi ressemblent de nombreux descendants d'Abraham. Ils sont remplis de haine, ce sont des assassins, des menteurs, des voleurs, des prédateurs, sans foi ni loi. Ils se croient tout permis, an nom de l'Argent, de la force, de la puissance de leur armement, de leur Orgueil (le pire péché, pour Dieu), de leur soutien parmi les dirigeants, de leur impunité, de leur soif de vengeance pour les persécutions subies, de leur désir de revanche, de leur soif de domination... Vous avez dit, de Gaulle, "peuple dominateur et sûr de lui" ? En effet. Comment peut-on ne pas être antisémite aujourd'hui, devrait-on demander. Tout est fait pour cela..."
Si tu n'étais pas intellectuellement insuffisante, je devrais t'en vouloir...