Magazine Journal intime

C'est pas beau de mentir !

Publié le 04 mars 2009 par Tazounette

C'est pas beau de mentir !

Apparté : J’ai hésité à écire cet article. J’hésite encore au moment de l’éditer. Il est donc possible qu’il passe à la trappe, je ne sais pas encore… Journal Intime, j’y dis donc mon humeur. Du jour…

Bon, aujourd’hui, comme souvent femme varie. Je vais pousser mon grand cri.
Un énorme cri. Parce que je suis en boule, depuis hier…

Donc j’y vais… Je sais, c’est pas top, ce n’est qu’un cri virtuel mais je n’ai pas la force, là, d’aller sur mon balcon, dans mon superbe pyjama panthère (en coton, hein, rien de super excitant, va pas te faire de film ! j’ai mes foofs, donc c’est l’anti sex-attitude, faut comprendre aussi, quoi !), le cheveu en bataille, l’haleine angineuse de la nuit juste passée (de poney, oui, on peut dire ça comme ça !), et pousser le grand cri libérateur.

J’ai vraiment besoin de me défouler. Et je suis toute seule, si c’est pas balo, ça ! Je n’ai pas de filles sur lesquelles passer ma colère. Ni mon amoureux. Que je retrouve ce soir, et à mon avis nous aurons bien mieux à faire dans son lit double king-size (s’il vous plaît, mais honnêtement, il nous fallait au moins ça, hin hin hin !) que se mettre sur la tronche alors que c’est pas lui le fautif, hein ? C’est pas mon genre du tout…

Donc le sujet du jour sera crypté. Attention aux moults degrés de lecture. Prépare tes neurones, ils vont bouillir. Parler sans nommer, dire sans révéler, déblatérer sans trop en dire, ça va morfler. Si tu comprends pas tout, t’es excusé. T’es pas dans ma tête, alors tu peux pas avoir tous les tenants et aboutissants. Mais ça va saigner. Ouais, c’est comme ça, journée rouge pour moi, version fer au raz des pâquerettes, c’est ça les foofs aussi. Donc je me défoule et si tu sens que je suis au bord du malaise, tu me donnes du sucre, ok ? Ou des Haribo si tu en as sous la main, trèèès important, ça, les haribo ;o)…

Hier donc j’ai eu un coup de fil. De celui qui a deux meufs. De celui qui ment comme un arracheur de dents (de sagesse, les dents, tu sais les maous, maous costauds, là ? Celles que j’ai encore, moi, parce qu’on m’en a enlevées tellement des dents au moment de me foutre mes rails dans la bouche, que voilà, finalement les dents-qui-ne-devaient-jamais-passer, ben elles se retrouvent largeos à leur aise, si tu vois le calcul de l’orthodontiste de mes deux, le visionnaire qui avait besoin de lunettes, bref, passons !!!) depuis des années. Ca se compte plus là, il a explosé le plafond ! En gros j’ai des bobards à chaque coup de fil, des inutiles, des qui servent à rien du tout, des tout petits, des plus gros, de toutes tailles, quoi, et de toutes formes, un peu comme les nénés chez les filles, tu vois ? La plupart ne servent à rien sauf à me faire lever le sourcil à chaque fois parce que ça sent le roussi, là…

Hier, il m’a fait un sketch, que même Sarah Bernhardt qui était bien connue pour sa schizophrénie chronique, c’est du pipi de chat, à côté. Donc larmoyant à mort sur la difficulté de la crise, la difficulté de ses finances depuis que nous sommes parties (3 personnes de moins à charge ?!?!).

Il faut dire que pendant des mois il m’a saoûlé sur la fibre culpabilisante. Là il a été balaise. Jusqu’à ce que j’en sois guérie et que ça ne fonctionne plus.

Ensuite, le manque des filles. Sachant qu’elles sont tout le temps disponibles. Il les demande, et hop il peut les avoir. Mais non. Il pleure, me dit qu’elles lui manquent. Et basta. Juste pour me faire entendre les larmes. Pas pour les avoir plus souvent. LE boulot qui l’empêche. Il a bon dos…

Comme tout cela n’a plus d’incidence sur moi, il essaie un autre truc. Le suivant c’est les finances… Tous les coups sont bons. Il sait que je suis quelqu’un de droit et d’honnête. Il appuie donc sur la petite dette que j’ai. Sachant qu’il en a une du presque même montant. Pour faire passer le truc, il l’enrobe de tout un tas de mensonges. Que je parviens à disséquer au fil de sa diatribe, ou juste après. Je n’ai pas encore le cerveau qui va suffisamment vite pour le contrer. La manipulation, il faut aller sacrément bien pour la sentir venir. Et même si on le sait, on tombe toujours un peu dedans. C’est psychologique. Tout se joue dans la façon d’agencer les phrases et les mots… Un ordre pour que ça fonctionne. Si l’ordre n’est pas bon, ça échoue. Il est diablement fort. Et comme je suis un agneau, méfiant, tout de même. Je commence à le voir venir de loin et pourtant, je tombe toujours dans les pièges.

Il prend par les sentiments. Il sait mon empathie, alors il en use… Le fourbe… Il me parle de sous, de problèmes d’argent, d’agios, de baisse de salaire. Sans jamais donner aucun chiffre, je n’ai que ses mots, enrobés de son sketch, je suis sûre qu’il avait la larme à l’œil. Et tout ça, bien sûr, sans que les filles soient au lit, hein, pas de sieste, elles sont grandes, elles peuvent tout entendre…

Pour en venir à une seule conclusion : c’est de ma faute parce que j’ai pas fini de lui verser les sous de la caisse qu’il m’a trouvé et que bonne poire je lui ai proposé de rembourser (ouais, je sais, on ne se refait pas !), j’ai versé la grosse partie, puis sur la fin, je me suis dit zut, ça vaut bien le reste, l’enfer qu’il m’a fait subir avant que je prenne la fuite !

J’ai senti le couf… Je lui dis que si c’est ça, comme il me doit 2 mois des petites, il les déduit de ce que je lui dois et hop, on n’en parle plus. Oui, mais non. Si dans les comptes c’est la même chose, sur son compte à lui, c’est pas pareil. Tu m’étonnes, surtout s’il ne verse rien pour… bref, j’enrage ! Pas fou !

J’en profite pour lui dire que j’aimerais éclaircir la situation. Ally Mc Beal (si vous vous souvenez de son boulot) et tout le toutim. Il est d’accord, c’est évident. Mais qu’on partage les frais. Pas de souci, mon grand. Pas de souci. J’ai prévu le coup, tu penses ! Rien à répondre. Euh… Il ne s’attendait pas à ma largesse. Et toc !

Il m’embobine. Mais je m’en fous. La seule inquiétude c’est vis-à-vis des filles…

Il faudrait que je lui verse moi une pension pour « abandon de domicile » ? Il a de hautes fonctions dans l’armée, il est tout seul, jamais chez lui, toujours en déplacement pour le boulot (remboursé, donc), une voiture de fonction. Il pète un boulon !!!!! Mais bon il a 2 greluches (d’un certain niveau), qu’il doit couvrir de cadeaux ou voyages pour qu’elles acceptent la situation et c’est à moi de renflouer ses comptes ?

Et il me dit qu’on est amis ? Amis ? Avec le monceau de mensonges depuis des années ? Non, à mes amis, je ne mens pas et j’ai confiance en eux. On est encore en relation parce qu’on n’a pas le choix, parce qu’il est le papa, point barre…

Et encore, il veut dire quoi finalement ce mot-là ?… Je n’en connais plus la définition… Je ne sais plus ce qu’il faut attendre… Rien, manifestement ! Rien…

Elle est où la put* vérité ? Moi, honnêtement, sans animosité aucune, je n’en sais rien ! Et je dois faire quoi, moi ? Le croire ? L’aider ? Le laisser dans sa mouise ?

Lui qui faisait des leçons qu’il était meilleur que tout le monde, il en fait quoi, pour lui, de tout ça ?

Du flan, je vous le dis, que du flan !!!!

Je sens l’amiable initial s’éloigner de plus en plus. Et il fait ça tout seul !

Merci, tout le monde, ça m’a fait super du bien de vider mon sac…

Allez, je vais reprendre le cours de ma vie normale ! Tu peux aussi reprendre la tienne…

A plus !

;o)

(Si vous avez des commentaires sur une situation vaguement similaire, ça m’aiderait, des commentaires pour moi, oui, contre lui, non !)



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