Et oui, je préfère vous préparer un peu à l'avance psychologiquement, tout ça, tout ça, parce que je sais bien que ça va être dur de m'imaginer à Acapulco alors que vous rentrez péniblement de vos vacances pluvieuses.
Donc bientôt, et je dirais même de plus en plus bientôt, même que j'en peux tellement plus d'attendre que j'ai limite l'impression que la date du départ recule, mais bientôt quand même donc, je pars en ouacances.
Avant que vous ne commenciez à cogiter sur ce que vous allez dire dans les comm', je vous arrête tout de suite, niveau anecdotes de tourisme au Mexique, j'ai eu ma dose merci beaucoup.
Depuis 3 mois que je saoûle tout le monde avec mon voyage, j'ai tout entendu :
- les touristes dépouillés et jetés dans une rue sombre de banlieue par le chauffeur de taxi
- les touristes dépouillés tout court, obligés de demander de l'aide à l'ambassade pour pouvoir rentrer à la maison
- les sacs à dos vidés pendant les trajets de bus ("si, si je t'assure, il faut mettre du grillage à poule à l'intérieur de ton sac pour l'éviter, c'est la seule manière")
- les dames soulevées du sol, débottées, et reposées en plein marché par une bande d'ados (zétaient trop belle ses 'tiags à 3 millions de dollars il paraît)
- les dépôts de plainte (pour vol, évidemment) à la police qui finissent en séjour carcéral pour cause de refus de lâcher les 150 euros de backshish au policier
etc, etc.
Bref, n'en jetez plus s'il vous plaît, j'ai compris le message.
1. Les gens sont tellement jaloux qu'ils espèrent que je vais annuler mon voyage (hinhin, et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu, vous voyez)
2. Les gens sont tellement jaloux qu'ils espèrent me gâcher tout mon plaisir.
Raté, double raté.
Même pas peur, je suis une aventurière dans l'âme voyez vous.
Pour commencer, pendant mes voyages "sac-à-dos", c'est un peu la règle de base de ne rien emmener de précieux (et donc éviter les 'tiags à 3 millions de dollars)(au delà des considérations esthétiques, cela va de soit). Tout ce que j'ai, je suis déjà préparée à le perdre. C'est aussi simple que ça.
Et si je passe 24 heures dans une prison mexicaine, je ferai une bonne petite crise d'hystérie qui en général donne très très envie de m'envoyer à une bonne dizaine de kilomètres.
Si les mexicains sont des coriaces et que la crise d'hystérie ne leur suffit pas, je prévois de défier mes geôliers aux cartes (réussite, belote, poker, bataille, n'importe quoi, ils ne précisent jamais de quoi il s'agit dans les films), et je gagnerai ainsi ma liberté, non sans avoir été sacrée reine de la tequila suite au concours de celui-qui-boit-le-plus-et-tient-encore-debout.
Pendant ce temps-là, à Vera Cruz
Pas la peine d'essayer de me faire peur, donc, car ça ne prend pas.
Sachez d'ailleurs que je ne dis jamais non à une occasion de me la péter (le tourisme balnéaire, c'est d'un ringard, alors que le tourisme carcéral, c'est hype), ni à une occasion de rencontrer mon prisonnier préféré (Wentworth Miller, que vous pouvez admirer chez Eliiiiise)(Je recommande le visionnage avant d'aller dormir, de bien beaux rêves en perspective)(Testé pour vous).
Quant au niveau de blogabilité, il est tel que je peux en faire une note AVANT que cela se produise, c'est dire. Hé hé :)