Je cherchais le mot depuis un moment. Je ne rencontrais que des approchant et à leur mines déconfites je voyais bien que l'emploi chez dictionnaire aussi était en chûte libre. Les actifs étaient gelés sur des comptes numérotés, à la BN. Le passif faisait les beaux jours des chif'tires de l'imprimé. Ceux là bien sûr n'allait pas tarder à s'enrichir des masses de papier monnaie qu'un vent historique allait bientôt jeter par dessus les moulins à paroles. Mais ça mon drôle c'est une autre histoire et la raconter à l'infini ferait presque prendre pour "Le légionaire accroupis au fond de la bergerie...". Donc plus d'oseille, donc pointe à la ligne, petit chômeur. Donc.
Et puis ce matin, vers quelle heure à peu près que les corneilles se bataillent la première seconde, il m'est venu tout cru dans le bec. C'était qu'à penser entre deux sommeils à tout ça qui nous arrive, vrai, qu'on a rien demandé à personne et surtout pas qu'on nous prévienne quand ça va être la fin du Monde. Non je vous assure ! Tenez mon père avait souscrit à "guerre froide", un programme culturel à destination des masses et son analyse in variait : T'as qu'à y aller à Moscou, si tu les trouves si bien que ça les... Il pouvait pas prononcer leurs noms, ça lui froissait le goût de la fillette. Et puis quand il a vu, mon père, que ça faisait grimper le prix du boulet Bernot, il a douter de l'éfficacité du programme culturel. Surtout quand en 1973 il lui a fallu aller chercher des tickets d'essence à la gendarmerie à cause du programme culturel OPEP, qu'était aussi un programme d'éducation à destination des masses... A tout ce qui nous arrive et dont on contrôle pas toujours le sens ni les effets et pour ce qui est des causes là on est refaits. Un peu du fait du nouveau programme culturel à destination des masses communautaires et qui lui se nomme : La Criiiiiiiiiiiiiiiiiise !!!!!!! (je cite, Coluche le fendu fondateur d'une belle tribu d'empaffés qui agissent sous le pseudonyme des "enfoirés", un beau lupanar pour qui aime contre la misère dresser son demi-talent de demi-mondain !).
On en deviendrait dingue à balancer du 9mm dans le duvet de la volaille qui velours et et mythonne sous les ors de la République des petits matins mauvais. On se sentirait presque comme une torgnole en manque de doigts, un bourre-pif pas très au poing, une fichue bande d'impuissants politisés comme des castrats en mal de chants guerriers et qui n'ont plus que du Pagny, du Paradis ... Faites donc votre play-list, on la fera viser par HADOPI... Alors ce mot, quand je les vois, ces bons gros oiseaux qu'un seul coup d'aile déplumerait, qu'un compte en Chuisse protège en les renommant du pseudo de leurs épouses. Ce mot le voici, simple comme si il était fait pour eux, la suffisance.
N'est-il pas stupéfiant de les voir, pourtant si suffisants, n'être en somme bons à rien et se suffire de tout tant que nous les écoutons ? Ca suffit me direz vous ? Oui c'en est bien assez ! Pourtant tant que la suffisance ne leur tombe pas du masque, il y a fort à parier qu'ils sauront nous entraîner jusqu'au fond, mais sans eux !