Magazine Journal intime

Dyns où le taximan au tatouage frontal!

Publié le 05 mars 2009 par Dyns

Allo le monde! Comment ça va les galipettes cendrées?

Mais dans quel monde on vit mes catins! Je te jure, parfois j’ai vraiment l’impression que ma vie c’est un mixe entre une bonne vieille série B et un film d’horreur avec un peu de cul dedans faut l’avouer.

Attends, je te raconte, mardi soir, soirée Bodéga, cocktails au litchi, ouais du jamais vu, crevettes roses, samosas, sex on the beach, du madison en veux-tu en voilà, Magic system à fond les ballons, tout l’album qu’ils nous ont mis! Ah ça on peut pas dire qu’ils y sont allés avec le dos de la cuillère hein! Décalé Gwada, on va fai’ le show, je peux te dire que mon jeu de jambes est on ne peut plus coupé décalé, ah bah là c’est à s’y m’éprendre sur mes origines, j’te raconte pas.

Une fois le fessier digne d’une vraie gwada, je décide de rentrer in my place. Et comme je ne prends plus le métro depuis l’histoire du golgoth, j’ai donc été dans l’obligation d’interpeller un taxi. Mais quelle erreur j’avais pas faite en choisissant celui là.

- Bonsoir monsieur le chauffeur de taxi ça va? Pas trop crevé de votre journée? (J’adore parler avec les taxis, c’est pathologique, je trouve qu’ils ont bien du courage)

- Nan, ça va pas j’en ai marre de mon job, je déteste Paris et encore plus les parisiens, j’ai tous envie de les tuer!

(Je rappelle juste qu’il avait démarré hein, quand il a commencé à tenir ce genre de propos, j’étais donc sa proie…)

- Ah mais c’est sur que vous faites pas un métier facile… Mais des fois vous tombez sur des gens sympas nan?! Regardez-moi je suis très gentille! (Que je suis rétorque avec un sourire niaiseux voire naïf)

- Oui c’est vrai que vous êtes gentille vous (gros regard de pervers dans son retro 16/9e)

- Ouais enfin c’est juste que je comprends que vous faites un métier difficile donc voilà quoi hein, bon ah bah on est arrivé! Ah fallait tourner là par contre, où là oui, bon bah la prochaine alors… (J’ai pas peur ça n’arrive qu’aux autres ces conneries nan?!)

- Je pouvais pas c’était sens interdit.

(Faudrait voir à pas me prendre pour une buse non plus, j’ai le permis aussi, je sais reconnaître un panneau sens interdit, que je réplique dans ma tête, parce que bon, faut avouer que j’avais quand même un peu les j’tons)

- Vous savez que des fois lorsque les filles que je prends sont vraiment gentilles, je leur offre leur course (Toujours ces yeux qui puent la perversion!!)

- Ah ouais ah mais moi j’ai plein de fric j’adore payer, pis en fait j’suis pas trop gentille moi, enfin euh voilà c’est lààààààààà, ah bah en plus j’arrive pile en même temps que mon amoureux!

(Là il allume la lumière, pour prendre mes 8, 20 euros, et je vois son visage immonde, une énorme tête chauve, peau grasse, pores dilatés, très comédogène ça se voyait, et un putain de gros tatouage en plein milieu du front… y a pas à tortiller j’avais affaire à un violeur en série!)

- Tenez 10 euros! Salut (Le gros pervers aux comédons!)

Wow! J’ai bondi du taxi, un de mes voisins était là aussi à attendre que j’arrête de trembler pour taper correctement mon code, j’étais sauvée.

Voilà, nan mais c’est lourd merde quoi! C’est chiant d’être bonne parfois… c’est usant.

Pas de PS, j’ovule aujourd’hui.

Incessamment sous peu, nous aborderons le sujet des coïncidences non consentantes…


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