Truculente journée qu'hier, jeudi donc, qui a commencé sous des averses éparses de neige fondue et dans un froid digne du cercle polaire. Le matin nous étions , mon papa, ma maman et moi, partis à Muret. Muret ? C'est pas que nous étions encore en train de monter un petit mur de parpaings, non. Muret est une ville du Sud-Ouest, fort jolie d'ailleurs et qui se trouve un peu au Sud de Toulouse.
Nous étions à Muret parce que j'avais rendez-vous chez madame l'endocrinologue-nutritionniste et ma maman également, mais je vous parlerai de ce rendez-vous trépidant et de cette fantastique matinée sur Pondéralement Vôtre, dès que possible. Nous sommes sorties du cabinet alentour de 11h45 et nous avions faim. C'est que les rendez-vous avec les endocrinologues nutritionnistes, ça creuse et ça fait râler l'estomac. Comme nous avions fait quasi toute la route pour aller jusqu'Ikéa ( 80 km), nous y sommes allés voir les meubles car je voulais me faire une idée de ce que je pouvais trouver chez eux. Mais d'abord, il fallait manger ! Oui MANGER ! D'un commun accord, nous avons décidé de tester pour la toute première fois la cafétéria de Ikéa. J'espérais y trouver du saucisson de gnou, ou du steak de rênes ou du pâté d'Elan sauce daim. Mais que nenni ! La faune scandinave n'était pas majoritaire dans les plats, quelque part, cela valait peut-être mieux comme ça.
Pour ma part j’ai choisi des brochettes de poulet avec du riz pilaf, une galette suédoise en guise de pain et un gâteau aux daims et à l’amande.
Non non, n’appelez pas Brigitte Bardot ! Un daim grandeur nature n’a pas été broyé en mille morceaux pour confectionner ce dessert ! Il s’agit juste des bonbons « daim » au chocolat et au caramel. J’ai bien aimé tout ce que j’ai mangé : c’était un repas avec un très bon rapport qualité/prix puisqu’il nous est revenu à une moyenne de 8,50 euros par personne. En revanche, chez Ikéa, il fait froid ! Et manger avec son manteau c’est pas hyper pratique … Mais peut-être était-ce là pour recréer l’ambiance climatique des pays nordiques ?
Après ce petit repas au frais, nous avons entamé la visite du magasin. Comme beaucoup d’humoristes le font remarquer quand ils parlent d’Ikéa, c’est le seul magasin où on tourne en rond, sans jamais croiser les gens et avec ça des articles parfois stockés très haut. Bon, moi j’en ai pris plein les yeux, parce que chez Ikéa, y’a un myriade de belles choses pour aménager mon chez moi. J’ai vu une belle table, avec quatre belles chaises et un beau meuble de salon, des super canapés, des bibliothèques et des cuisines magnifiques qui donnent parfois quelques idées pour l’aménagement de la mienne. Et ça c’est au premier étage. Au rez-de-chaussée, c’est l’EMPIRE DU MAL : la vaisselle, c’est le mal. LE MAL. J’ai contenu difficilement mes pulsions mais je ne me suis achetée qu’un wok à 4 euros 50.
J’ai tenu bon. Pourtant des tas de verres, assiettes, bocaux, accessoires pour la cuisine s’amusaient vilainement à me faire des clins d’yeux. SORTONS D’ICI, VITE, avant que je craque !
On arrive à la caisse pour payer les trois babioles qu’on avait et là c’est le drame. Oui, le drame. Une hôtesse nous dirige vers une caisse… automatique ! Moi, utiliser ça ? Mais c’est se moquer de moi, dites donc ! Pourtant , vu le monde qu’il y avait aux autres caisses, nous avons cédé à la facilité, à cette machine qui finira par tuer des emplois. Me voilà donc obligée de travailler même dans un magasin où je ne suis pas employée. Et en plus, à la fin, c’est moi qui paie ! J’admets quand même que nous avons gagné du temps, mais je continue à dire que, même si deux hôtesses étaient là pour surveiller ces fameuses caisses automatiques, dès qu’on aura remplacé toutes les caissières par ces hideuses machines, on aura quelques chômeurs de plus.
Après cette randonnée ikéaesque, nous avons repris la route de la maison, mais en chemin nous nous sommes arrêtés chez Lidl car nous savions qu’hier étaient mis en avant des casseroles, fait-tout, poêles, tout en fonte d’aluminium. Du coup, je me suis offert une casserole, une poêle et un fait-tout en fonte d’aluminium, le tout pour 36 euros et quelques, alors je suis contente.
Nous sommes rentrés vers 16h à la maison. Et vers 17h, alors que je ne les attendais qu’à 18h30, sont arrivés mes échantillons de nouvelles danettes à tester, je vous en donnerai des nouvelles. En attendant, pour constater à quel point cette réception fut plutôt délirante, je vous conseille d’aller jeter un œil à l’article que Zette consacre à ce colis, qu’elle a également reçu : une formidable description très réaliste de la chose !