Il parait que c'est aujourd'hui la journée de la femme ? Oulala, va falloir offrir à cécile un plumeau, une serpillière et de la javel :D pour finir mon ménage ! Alors, es-tu intéressée femelle ? lol allez je déconne ;) J'espère pour tout le monde que votre dimanche se passera bien :)
Débat
Plus sérieusement, la journée de la femme permet de défendre les droits des femmes mais malheureusement, pour moi, ce type d'initiative participe à une certaine stigmatisation d'une frange de la population. En écoutant la radio, ce matin, j'ai pu entendre que derrière certains arguments louables se cache souvent des généralités qui s'apparente souvent à des prénotions au sens durkheimien. Le tableau n'est certes pas noir mais il mérite encore certains efforts de la part de notre société malheureusement encore trop machiste. Autrement dit, doit-on et peut-on mettre en avant une partie de la population, même si cette population concernée, les femmes, se caractérise par des difficultés concrètes, sans remettre en cause les principes républicains de notre société française ? La question peut paraître de prime abord déconcertante. Certains diront que la question ne doit pas se poser. Au-delà de la solution de la loi, c'est à dire de l'arme législative pour résoudre les problèmes liés aux inégalités salariales par exemple, se sont des pans entier de notre culture, moeurs, qui doivent évoluer en faveur d'un mieux vivre pour la femme. Par exemple, est-il juste de voir dans les deux assemblées françaises, c'est à dire l'Assemblée nationale et le Sénat, siéger autant d'homme ? Pourquoi ces assemblées ne sont-ils pas le reflet de notre société ? Peut-on assujettir le mandat des politiques à des questions éthiques au sein de nos assemblées ou doit-on accepter le fait que la question du mandat s'exonère de la question de la représentation et devient de ce fait un libre choix de l'électeur ? Au-delà de cette question, le Sénat, assemblée représentant les collectivités territoriales, peut s'exonérer, du moins peut être, de cette question... Même si sous couvert de justice sociale et éthique cette assemblée doit être assujetti à une meilleure représentation de la population française au sein de son hémicycle. La question de la représentation ne se soustrait pas seulement à la question de la femme mais tend également vers des sujets comme la sexualité (l'homosexualité), la famille (la famille recomposée et monoparentale) et la culture (les fameuses minorités qui vivent en France).
Nous l'avons vu, la question de la femme pose en fait d'autres questions d'ordre morale et éthique. Doit-on mettre en avant ces populations et dénoncer les injustices sociales, économiques et éthiques dont ils sont souvent les victimes où, doit-on simplement "laisser faire" au sens libéral ces inégalités pour se résoudre d'elle-même ? Notre société républicaine qui ne supporte pas la question de la discrimination peut-elle et surtout doit-elle défendre ces minorités à travers la question éthique ? Là est la question...