Changement de niche

Publié le 06 mars 2009 par Dalyna

Les Chiennes de garde, célèbre organisation féministe, ont décerné cette année le premier prix du « Macho de l’année », accompagné de l’ordinaire « Pub la plus sexiste de l’année ». La palme revient donc à Mgr Vingt-trois pour avoir déclaré sur Radio Notre-Dame une phrase lumineuse. Juste derrière, c’est Fabrice Eboué, dont je ventais les mérites il y a peu, qui se voit épinglé pour avoir dit chez Fogiel : « Le féminisme, ce n’est pas seulement des femmes autoritaires ou des mal baisées, c’est aussi des lesbiennes ». A mon avis, elles ont quand même oublié au passage que si le premier n’officie pas en qualité d’humoriste mais de religieux, pour le second, c’est quand même son métier. Bientôt, on ne pourra plus rien dire, y’en a toujours un à qui cela va déplaire. Et puis, le problème des Chiennes de garde, c’est qu’elles s’enferment dans un combat routinier autour du sexisme dans la PUB au détriment d’autres causes, à mon sens, plus importantes, mais qui passent étonnement à la trappe. En voici un bel exemple. Je vous propose de regarder un extrait de l’émission du siècle :


L’émission s’appelle « la Guerre des bombes », et est diffusée sur NT1. Le principe ? Des hommes vont juger les fesses, les seins, le corps des femmes, comme s’ils étaient au marché et devaient se préparer un rosbif pour le dîner. Là, bizarrement, personne ne dit rien. Et cette émission est loin d’être la seule du genre : Je me souviens d’un concours « des plus belles fesses » sur je ne sais plus quelle autre chaîne de la TNT il y a 1 ou 2 ans. C’était comme à la Nouvelle Star, sauf qu’au lieu de chanter, des nanas exhibaient leur postérieur devant un jury de vieux cons. Là encore, les féministes, on ne sait pas où elles sont. Alors l’égalité, ok. Mais plutôt que de décerner des prix inutiles d’année en année, peut-être serait-il plus judicieux de se concentrer sur de nouveaux défis plus en phase avec notre époque.