CARTEL, de Paul-Loup SULITZER / Loup DURANT
Milwaukee, Wisconsin. Pourquoi le petit épicier est-il mort alors qu'il effectuait une étrange série de dépôts bancaires ?
Zénaïde, québécoise, banquière et fière de l'être, a décidé de le savoir. Elle va trouver un allié imprévu en la personne de l'excentrique et richissime Fou de Bassan, Jonathan
Gantry.
A l'horizon : l'argent de la drogue, que des milliers de « fourmis » dans le monde convoient, placent, transfèrent, blanchissent en permanence, sous la surveillance des hommes de main
du Cartel, dressés à tuer.
Montages financiers, réseaux de passeurs, de tueurs et de conseillers, implacable hiérarchie : ce n'est pas seulement un fabuleux thriller que nous offre ici l'auteur de
Money, Hannah, et Les Routes de Pékin. C'est aussi une enquête ultra-documentée. Et qui fait frémir.
Mon humble avis : Je sens que je vais faire bondir de leur siège certains "puristes" littéraires. Mais après tout, je qualifie mon blog de
"littéro culturel" . Et pour moi, tout ce qui porte une couverture, une quatrième de couverture et histoire et des pages à l'intérieur relève de la littérature. Ensuite, je suis d'accord pour
dire qu'il y a de la bonne et de la moins bonne littérature, de la classique et aussi de celle dont on aura oublié l'existence dans quelques années.
Il n'empêche que Cartel ne date pas d'hier (parution en 1992) et ma lecture non plus d'ailleurs. Mais quel souvenirs j'en garde ! Je me suis pressée à le terminer pour être à l'heure à un rendez
vous soit disant galant.... Comme j'aurais du prendre mon temps pour finir cette histoire. Ce roman est tout bonnement passionnant et possède tous les ingrédients pour en faire un excellent
divertissement. Une jolie femme, un héros un peu bourru au début mais on ne peut plus beau , fort, riche,et jamais à bout de ressource... Bref, l'homme qui nous protège dans nos rêves !
Mais surtout, il y a une course poursuite entre bons et méchants, des magouilles financières, des rebondissements, des frémissements de peur. Nos deux héros si attachants parcourent
ainsi le monde à bord d'une goélette équipée de gadgets à la James Bond, avec les tueurs à leurs trousses. Bien entendu, ils nous emmènent avec. Et c'est avec bonheur que l'on participe à
leur voyage sur toutes les mers, même les plus exotiques. Avec Cartel, vous avez un vrai roman d'aventure entre les mains ce qui parfois peut changer les idées par rapport à certaines
lectures qui se complaisent dans la tristesse et la morosité, voire la vulgarité . C'est un livre que l'on ne lâche plus une fois en main. Et que ce soit Sulitzer, ou Durant ou les deux, je
les remercie pour fascinant et captivant roman.
Maintenant, je ne suis pas dupe. Il est quasiment sûr à 100% que Paul Loup Sulitzer n'ait jamais écrit une ligne. Un écrivain décédé en 1996, Loup Durant est d'ailleurs présenté comme son nègre.
Ensuite, voici ce qu'ai trouvé sur un site internet :
"En 1987, croyant tenir un scoop susceptible de briser son élan, Bernard Pivot révèle dans son émission “Apostrophes” que Paul-Loup Sulitzer n'écrirait pas ses
livres. Un écrivain, Loup Durand est d'ailleurs présenté comme son “nègre”. La réussite de Paul-Loup Sulitzer dérange les milieux littéraires qui ont vu d'un mauvais œil son fulgurant succès. Le
fait est que Paul-Loup Sulitzer travaille avec des collaborateurs, une recette qui fait son succès et qui explique le caractère fouillé et documenté de ses romans et dont il expliquera à
plusieurs reprises le fonctionnement. Loup Durand (1933-1996), présenté comme son “nègre”, niera d'ailleurs farouchement cette information."
A chacun son avis... Mais je fais ici un appel à témoin. Si vous êtes (où avez été) le nègre d'un auteur relativement connu ou d'une célébrité
qui prétendrait avoir écrit sa biographie... Si vous acceptez de témoigner sur votre métier via messagerie mail, par un texte relativement court comme l'on fait 5 autres professionnels du livre,
n'hésitez pas à me contacter soir par un commentaire en remplissant bien la case "votre adresse mail" pour que je puisse vous répondre", soit par le formulaire "Contact" situé tout en bas, mais
alors vraiment tout en bas et en tout petit sur ce blog. Bien entendu, si vous le souhaitez, votre anonymat sera totalement préserver. L'essentiel est que l'on sache comment se passe votre
métier, qui prend contact avec qui, que doit on au nègre ou à l'auteur présumé, que ce passe t-il concernant les droits d'auteurs...
Si ce n'est pas vous, cela peut être votre voisin, votre cousine ou votre grand père. N'hésitez pas à faire passer le message.
Merci d'avance
Géraldine