Cette semaine fut relativement chargée. Trois interventions de trois heures chacune dans l’est le massif central et le sud-ouest. Le score est en faveur du ferroviaire par 2 à 1 (pour
l’aérien).
Les journées sont longues pour ce type de performance devant une assemblée de dizaines de professionnels. Les rapports humains sont néanmoins enrichissants dans cette période de crise. Les professionnels sont inquiets, ils attendent des réponses et surtout des encouragements, du positivisme. Ça tombe bien, c’est mon job que de simplifier la vision manichéenne des choses et d’en extraire la substantifique moelle.
Ces pérégrinations sont épuisantes. Les journées débutent à 3H du matin et s’achèvent à 22H.
Mais chacune possède son lot de surprises.
Ce monde de cadres et de dirigeants est rafraîchissant pour l’intellect. Côtoyer ces encostumés est porteur de questionnements plus ou moins profond. Par exemple : le cadre est-il né ainsi ? Ou sont-ce les études, l’éducation et l’environnement qui orientent cette destinée ?
Pour répondre à ces interrogations, il suffit d’observer cette population dans ce milieu intermédiaire où ils pullulent : les transports en commun.
Déjà, leur style vestimentaire diffère selon leur fonction d’encadrement. Certains sont des ingénieurs (cravatés), d’autres sont des Marketers (sans cravate) ou encore des Informaticiens (mode Silicon Valley, jean et t-shirt).
Les femmes sont plus sobres et surtout moins éclectiques comme si elles n’osaient pas froisser leurs collègues et clients mâles par de la fantaisie vestimentaire ou comportementale inadéquate avec leur position minoritaire dans l’organigramme directif…quel dommage ! Quelle inutile abnégation au nom de la sacro-sainte éthique. Mais l’actualité n’abonde pas dans le bon sens avec cette jolie chinoise qui réinvente le mythe de la femme-objet (cliquez).
A noter que les codes sont aussi différents selon que l’entreprise est une impersonnelle firme internationale ou une PME paternaliste et attentive aux moindres frémissements de comportement individuel.
L’âge ? le spectre est très(trop ?) étendu. Pas de règle visible.
Bref, il n’y a point de stéréotype donc pas de recette et par conséquent aucune prédisposition à devenir cadre. Tout le monde peut y arriver !
Enfin, il faut une certaine dose de talents pour s’en sortir. Notamment une capacité de mimétisme considérable et un affichage d’une fierté basée sur l’impression de mener une mission d’un
intérêt vital. Car il est loin d’être évident de paraître en toute circonstance aussi pénétré, aussi afféré, aussi sérieux, aussi investi d’une mission divine qui consiste à remplir des objectifs
chiffrés établis dans des bureaux confortables aux murs jonchés de trophées d’une autre époque.Les mêmes murs qui ont suivi la lente agonie d’une grotte célèbre en terme d’affluences clients…(cliquez)
Tiens, je me rends compte en relisant que cette phrase est relativement longue. J’espère que vous en êtes arrivés à bout sans perdre le fil (d’Ariane). Cette manière d’écrire évoque un écrivain que je redécouvre en ce moment : William Faulkner.
Pour preuve cet extrait de sa nouvelle intitulée « la neige » :
« Au-delà de la courbe du rempart de neige sale que le chasse-neige avait entassé sur les bas-côtés, la vallée tout entière apparaissait à nos pieds, gorgée de soleil, c’était une sorte de lac de lumière tranquille, silencieux, doré aussi immobile que la retenue d’un bief, gardant en suspension la neige aux reflets violets du fond de la vallée, et effleurant dans l’ultime instant de la tombée du jour le clocher de l’église, les cheminées de l’usine qui le dépassaient et les flancs de la montagne qui se ruaient en vagues de pierres rigides et silencieuses jusqu’à la neige des sommets, neige rose, safran ou lilas qui ne fondrait jamais, alors que dans la vallée c’était le printemps et qu’à Paris les marronniers étaient déjà en fleur. » Ouf.
Brillant en tous cas, tout comme cette initiative du maire de Los Angeles concernant l’éclairage écolo et la protection de la nature (cliquez).
L’écologie…
Idée saugrenue ainsi installé dans le siège confortable d’un airbus. Combien de litres de Kérosène vont ainsi être brûlé, englouti par l’oiseau de fer ?
D’ailleurs, passons en mode imaginaire.
Quel sera l’avion de demain équipé d’une technologie verte ? Et pourquoi pas une sorte de planeur géant. Nous prendrions place dans un lanceur en forme d’immense fronde avec un élastique que l’on tendrait puis relâcherait.
Nous serions alors propulsés avec quelques G dans les dents mais quel enthousiasmante sensation ensuite !
Le bruit se résumerait au chuintement de la carlingue fendant l’air et surfant sur les multiples courants ascendants et descendants. Puis nous plongerions avec une fluidité déconcertante pour se poser délicatement sur une piste jalonnée d’arbres et de fleurs odorantes.
Bien sûr, cela impliquerait de dresser une carte précise des vents et des aspérités de pression atmosphérique.
La sécurité obligerait à doter les engins volants d’un complément de motorisation électrique dont les batteries se chargeraient en tirant profit des frottements de l’avion avec l’air et de la rotation de turbines à la manière d’éoliennes embarquées.
J’imagine les survols interminables de champs de panneaux solaires ou lunaires ou même le rayonnement des étoiles (en mode imagination tout est possible). Tiens, en parlant d’étoiles,
J’étais dans le même vol qu’une Star des années 80 : Emile (chanteur de GOLD) et son accent Toulousain chantant. Je tenais à souligner sa simplicité et pourtant, lui aussi a soulevé des foules autour de ses paroles empreintes d’une humanité bouleversante : un peu plus près des étoiles, au jardin de lumière et d’argent… ah les chansons à texte.
Voilà, pour le reste, à noter l’ouverture d’un nouveau Blog où le maître-mot sera le bien-être. Je crois que tout le monde en a besoin alors n’hésitez pas à commenter et à participer.
Posez autant de questions que vous souhaitez.
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