Le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la congrégation pour les évêques, a justifié l'excommunication de la mère d'une Brésilienne de 9 ans ayant avorté après avoir été violée. L'archevêque de Recife (nord-est du Brésil) a excommunié jeudi la mère de l'enfant, qui a avorté de jumeaux alors qu'elle était enceinte de quinze semaines, à la suite d'un viol par son beau-père. L'excommunication a été étendue à toute l'équipe médicale qui a pratiqué l'opération. Mgr Re, qui est également président de la Commission pontificale pour l'Amérique latine, a indiqué :
"C'est un triste cas, mais le vrai problème est que les jumeaux conçus étaient deux personnes innocentes, qui avaient le droit de vivre et qui ne pouvaient pas être supprimées. Il faut toujours protéger la vie, l'attaque contre l'Eglise brésilienne est injustifiée. L'excommunication pour ceux qui ont provoqué l'avortement est juste [car cette opération constitue] toujours la suppression d'une vie innocente".
Cette affaire est intéressante car elle indique bien que quiconque pousse ou incite à l'avortement encourt l'excommunication. Un exemple à suivre. L'avortement est toujours un mal, quelles que soient les circonstances.