Samedi soir, la veille de Dimanche donc, j’ai eu le grand privilège d’aller passer la soirée avec ma copine S. Soirée entre filles donc. Après une folle journée, à faire les courses le matin avec Mamounette, à poser des parpaings l’après-midi, je me suis offert le luxe d’une douche. Oui, une douche ! D’abord parce que j’étais toute blanchie de poussières à tel point que j’ai eu l’impression d’avoir vieilli de 25 ans tout à coup. Bref, au bout de trois shampoings, j’ai réussi à décoler les morceaux de béton qui prenaient en otage une mèche. Et ensuite j’ai trouvé la solution pour avoir un brushing parfait et qui tient : le séchage la tête à l’envers. Ouais. Bon ça fait un peu monter le sang à la tête, mais ma coiffe est restée formidablement bien placée toute la soirée.
Après impression d’un plan mappy qui m’a mené du premier coup jusqu’à bon port, j’ai donc rejoint S. vers 19h. Nous avons commencé par une visite de sa belle maison, d’une approche de son chat femelle tout poilu (qu’auriez-vous pensé si j’avais osé témérairement l’expression « Sa chatte toute poilue » ?) qui s’appelle Bianca, puis, après avoir ingurgité un coca bien frais et grignoté des biscuits apéritifs difformes à la cacahuètes, nous avons confectionné des pâtes à la carbonara aux crevettes. Chacune une bonne grosse part. Plouf. Et pour finir, une part de tarte aux pommes. Nous n’avions plus du tout faim. Etonnant, non ? Après ça nous avons décidé d’aller au cinéma pour voir … un film. Nous avions 30 minutes de route pour rejoindre la salle de cinéma, il ne fallait pas trop traîner non plus. Arrivées sur place, à Tarbes, nous trouvons une place de parking rapidement.
En nous dirigeant vers le Cinéma, nous avons croisé un bâtiment dont le toit était tout illuminé de bleu. Je ne sais pas s’il s’agit de l’hôtel de ville, en tout cas, de nuit, c’était fort joli.
Il faisait environ -45 degrés. Les cuisses congelées, nous arrivâmes à bon port où une longue file d’attente pleine d’inconnus débordait presque sur la rue. Nous avons regardé les affiches et j’ai dit « Oh, et si on allait voir Marley et Moi, y’a un chien dedans ! » Heureusement, une fois devant la porte, nous avons pu rentrer. Après quelques bafouillages incontrôlés de ma part et quelques fous rires incontrôlables, nous avons eu nos tickets pour Marley et moi. Nous entrons dans la sombre salle et nous avons choisi nos places. J’ai décrété : « Pas trop près, pas trop loin, et pas trop près des gens, j’aime pas les gens ». Et quand on s’est assise, ô bonheur, ô fortune, ô surprise, un billet de 10 euros m’attendait sur mon siège. C’est le début de la fortune ? Ensuite une pub avec un monsieur tout nu m’a beaucoup fait rire, ce qui a déclenché chez S. et moi une euphorie un peu constante. Mais rassurez-vous, pendant le film, que nous avons apprécié, nous avons été sages. Mais je vous reparlerai de ce film sympa ultérieurement.
En sortant du ciné, comme on avait une folle envie de pisser, on s’est dit qu’on pourrait aller chercher un coca chez le Quick que nous avons croisé en voiture et en profiter pour faire notre vidange urinaire. Malheureusement seul le drive était ouvert. On s’est quand même offert un coca. Mais il avait un drôle de goût, genre jus de chewing gum à la réglisse prémâché. Nous n’avons donc pas pu faire pipi tout de suite, et le comble c’est que nous n’avions pas vraiment soif. On aura au moins bien rigolé, surtout quand on s’est imaginé faire sur le coin d’herbe d’un parking. On a attendu de rentrer pour uriner. Mais c’était fort rude. Y’avait de la pression.
De retour chez elle, un petit pipi et ça repart. Nous avons ensuite entamé une folle partie de bowling et de golf sur la wii. Oui. Sur la wii. Je suis pas particulièrement fan de la Wii, mais je dois avouer que c’était assez drôle, et même si j’ai cru me décrocher un bras très souvent, je l’ai battue ! Ah ah ! Je suis trop forte, c’est tout.
Vers 2h00 du matin, je ne sais pour quelle raison, nous nous sommes mises à papoter comme deux vraies pipelettes. Blablabla blablablablablablablabla bla blablabla blablabla. Et blablabla. Interminable blabla certes, mais nous n’avons pas du tout vu le temps passer. Blablablaba. « Diantre, mais il est 4h25 ! ». Fallait quand même que je pense à rentrer, parce qu’il me restait 30 minutes de trajet pour rejoindre mon lit. Et malgré une proposition de dormir sur place, j’ai préféré rentrer à la maison, histoire de pas inquiéter ma maman. Vroum vroum vroum. Presque arrivée chez moi, j’évite de peu un blaireau qui passait par là. Blaireau, l’animal, hein. C’est vachement poilu ces bestioles là.
J’arrive à 5h pile à la maison. Mamounette, comme par hasard, se lève. « Je me lève toujours à 5h d’habitude hein ! ». Mouais Mouais. Hop, wawaa au dodo, jusqu’à 11h30. Ouais on mange ! A 13h retour au lit, jusqu’à 17h. Non mais vraiment, ce n’est plus de mon âge de me coucher à 5h du matin !
Gersicotti Gersicotta se demande pourquoi "Tillac".
Pondéralement vôtre rééquilibre son alimentation.
Un jour, un mot