- J’ai mal au pouce.
Elle répondit d’un ton distrait.
- Ah bon !
Malgré son indifférence, il continua à lui parler de son pouce qui le faisait, selon lui, terriblement souffrir.
- Il faut peut-être le couper et tu ne souffriras plus, concéda-t-elle.
Il s’énerva et répliqua.
- Oui, c’est ça, on coupe, on coupe, et quand on n’a plus rien à couper c’est qu’on est mort !
Elle préféra sortir de la pièce afin de couper court au long monologue qu’elle sentait venir.
Décidément, il vieillissait mal…