Toujours par vagues, elles reviennes,
Ces images du passé, ce jour maudit,
Dans l’herbe mon coeur a péri,
Les secondes se sont envolées, les miennes, les tiennes.
Je suis mort ce jour là, dans tes bras,
J’ai su que jamais je n’aurais d’autre amour,
J’ai donné un sens à ce que toujours,
Je souffre de m’être écarté de toi.
Si le passé n’était pas une muraille,
Si je n’avais plus d’espoir de fiançailles,
Je ne me tuerais que plus vite, empalerai ma poitrine,
Sur une lame qui se nomme Nahacrine.
J’ai besoin de hurler, j’ai besoin de rire,
J’ai besoin de vivre, j’ai besoin de mourir,
J’ai besoin de l’air, j’ai besoin du froid,
J’ai besoin de ta peau, j’ai besoin de toi…
— Eleken,
A quoi bon le nier, je t’ai dans la peau comme un poison lent,
Tu me tues, tu es mon remède… A l’amour il n’y a pas d’intermède