Magazine Enfants
Des bébés et des décapotables.
Publié le 06 août 2007 par Malicelasouris
Le soleil a chassé les préoccupations, l'imprévu les maronniers du quotidien. Coup de fil quand je sporte sur fausse ma power plate, c'est parti pour une virée à Deauville avec un fiston ravi de découvrir qu'il fera le trajet en décapotable. Coté mère , la surprise est vite dépassée par le septicisme, ne va t'on pas scalper le siège en cuir en essayant d'intégrer le siège auto dans le minuscule habitacle réservé aux passagers? Mission bébée en starlette réussie, les constructeurs ont calculé à l'orteil prêt la surface adéquate pour la mini progéniture. Comme on ne se refuse rien, il faudra la galerie d'un deuxième bolide pour transporter la poussette rose fluo, bien sûr, parce que les nécessaires bébés de jeunes trentenaires sans attaches, ça se kit, ou pas, et certainement pas dans un coffre microscopique. Le coté décapotable a eu le goût de l'échantillon, Miss Bébée aurait bien toléré le chapeau de soleil si les cheveux aux vents ne l'irritaient pas, et l'élastique de la coiffe n'était pas non plu de cet avis. Maman système D du bohémiser un peu l'ambiance par une serviette de bain improvisée pare-soleil. Sur l'autoroute je garantis que ce n'est pas pratique, et je l'avoue, peu esthétique...Le rencontre entre la mer et la fille fut un peu comme ma propre mère et moi. Un enthousiasme débordant aux présentations, l'imagination aussi débridée que nos véhicules, des espérances de la taille de la vaste étendue, une allégresse à s'y jeter...et des déconvenues, de la rétractation devant la froideur, de la méfiance aux nouveaux essais. Cette mer là est bien trop froide pour une petite fille sensible. Dommage parce que grand frère se la donne bien lui, faisant fi des morsures glaciales dans une hilarité débordante.Seul le sable doux et chaud saura recevoir les faveurs de la novice en ambiances marines, même si le goût et la texture laissent à désirer.Le retour fut un peu coincé pour que bébée commence sa nuit dans son super siège avant dernier cri incliné. Entre pose jetset et cours chez Nadine de Rotshild, je n'ai pas eu le choix, super rigide coincée entre pare brise et siège relevé au maximum. Dans les voitures pour célibataires on tolére de la progéniture, mais privilégier leur confort, c'est parjure. Mais devant les bouilles endormies au sommeil paisible chargé de bonheur, le sacrifice n'existe que par le mot et on aura tous appris qu'entre trentenaires parents et trentenaires sans enfants l'entente est possible...