Magazine Journal intime

Les hormones de la caissière célibataire …

Publié le 10 mars 2009 par Wawaa

Il était là, seul dans le rayon des pains et pâtisseries industrielles, à choisir son pain de mie, et moi de ma caisse je le voyais hésiter peut-être entre le pain de mie premier prix, le pain de mie complet ou le pain de mie intermédiaire. Grand , brun, mal rasé, regard de braise, suffisamment costaud pour dégager une sensation de protection, il manipulait son paquet de pain de mie avec une telle délicatesse et une telle dextérité qu’un frisson me traversa le corps, un frisson a en faire rougir la plus nonne des nonnes, c’est dire. OUAIS. Il disparut. Sûrement allait-il chercher une boîte de petits pois carotte ! Quand soudain, il fit apparition avec son panier et se dirigea vers ma caisse. Les images défilaient au ralenti, comme dans les films. Non mais il est franchement sex ce type ! Ca devrait être INTERDIT. Je me retiens de baver, ça pourrait complètement pourrir ce moment unique. Il sort les articles de son panier sur la tapis roulant qui devient pour moi un endroit fantasmagoriques, ceci étant seulement quand il n’est pas en marche, faudrait voir à pas se coincer la coquillette à l’arrivée.


Et là, soudainement, tout s’effondre quand de la bouffe pour bébé arrive jusqu’à moi. Rhô le naze ! Il vient de casser mon rêve éveillé. Peut-être que c’est pour son neveu, genre sa sœur est malade, elle a besoin qu’on lui fasse les courses. Ouh, quel regard quand même.


« Vous avez la carte de fidélité ? »
« Oui ! »
Il fouille sa sacoche, quelle habileté !
« Ha non, ma femme ne me l’a pas redonnée ! ».

Ta quoi ? « Femme »? Mouais. Alors là, franchement, t’es vraiment trop nul. Allez tiens prends ta monnaie et rejoins donc ta femme. Pfff.


Envers et contre toutes les idées préconçues, sachez mesdames, que beaucoup d’hommes viennent faire des courses ! Et quand le mâle de compèt’ approche, la caissière frémis !

Je sais, je sais, je sais ! Je suis la première à clamer que le physique c’est pas important. Mais quand mes hormones me titillent, le beau mâle me rend toute chose. Et puis, bon, hein, crotte, c’est pas ma faute ! Mais bon, à chaque fois, ce n’est hélas que frustration !


Gersicotti Gersicotta aime bien Simorre !
Un mot un jour aime la musique !

Pondéralement vôtre et sa première journée à alimentation équilibrée !


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