Publié le 11 mars 2009 par Voilacestdit

Le sujet des religions et de la foi n'est pas rיputי ךtre de ceux qui sont les plus susceptibles de faire recette. C'est pourtant ce qui arrive avec la piטce de xxxxx Bontי divine jouיe au Thיגtre de la Gaמtי Montparnasse א Paris.

La salle n'est pas celle de La Maroquinerie [voir le billet d'humus sur Flow]. On y compte plus de cheveux gris ou de crגnes chauves que de chevelures flamboyantes. Mais elle se laisse aller, cette salle comble et comblיe, portיe par l'irrיsistible humour de la piטce, א prendre quelques bons coups de jeune. On rit de bon coeur.

On rit parce que les observations sont pertinentes et fines. Et parce que aussi, c'est trטs fort, on entre par gradations successives dans le sujet.

Au dיbut, nous avons, assis alignיs en face de nous, 4 personnages facilement identifiables : un prךtre, un rabbin, un imam et un bonze. On comprend trטs vite que nous sommes nous-mךmes dans la position d'un public qui vient d'assister א un dיbat inter-religieux qui se termine. Derniטres questions, dans le genre convenu, posיes א chacun des intervenants, - auxquelles chacun rיpond de la faחon la plus autorisיe, c'est-א-dire es-langue de bois.

Scטne suivante : les mךmes, aprטs la confיrence, dans une arriטre-salle, dיcontractיs. Les יchanges entre eux sont יpoustouflants. Plus question d'autoritי, ils parlent des mךmes sujets - les 3 monothיismes, le bouddhisme religion ou pas, athיe ou non etc. - de faחon autrement plus libre, et pertinente. Mais en se rיvיlant pour ce qu'ils sont, aussi [mention spיciale pour la scטne, dיsopilante, oש chacun א tour de rפle, le prךtre, le rabbin puis l'imam, s'emploie א expliquer consciencieusement au bonze, lequel ne dit mot, ce qu'est le bouddhisme... jusqu'א reconnaמtre, de bonne grגce, leur autosuffisance...].

Je ne vais pas raconter la suite de la piטce, qui recטle quelques surprises hautes en couleurs et des moments forts qui frפlent la tragיdie.

Je veux seulement


Article ajouté le 2009-03-11 , consulté 3 fois