*Inch'AllahL'ensemble est arrivé en bon état et c'est alors seulement que j'ai compris le sens caché des questions bizarres du livreur. Il m'envoyait un avertissement, malgré lui.
70 kg, 70 kg de tubes numérotés, à assembler, seul.
La grande offensive agricole - dans mon jardin (voir billet du 01/02 ) - continue. Le livreur n'en revenait pas : Mais vous savez ce que c'est? qu'il s'enquérait, le brave homme, avec sa voix de fausset, Ça pèse 70 kg...
Beh, oui, je sais ce que c'est. Il s'agit d'une magnifique serre-tunnel de jardin, Belge de surcroit, qui répond au doux nom de Serrabris (Astucieux, n'est-ce pas?). Elle m'a couté cher via plantes et jardins, mais c'est pour la bonne cause : La productivité.
J'ai commis des erreurs, ce ne fut pas chose aisée que de venir à bout de cet assemblage, croyez-moi!
Première erreur : Il faut serrer solidement les boulons, dès le départ, pour apporter de la rigidité à l'ensemble. Deuxième erreur, retirer vite son doigt quand tout s'affale à droite et à gauche, tordant les écrous dans les pas et les tubes eux mêmes.
Cela m'a pris l'après midi pour en venir à bout, mais enfin, la voilà. Debout et revêtue de sa bâche renforcée, la green-house à fière allure même si elle paraît, à la fois, immense, vue de l'extérieur et toute petite, vue de l'intérieur.
Facile, au début. La première arche a été vite montée. Boulons, écrous, tubes... Cela rappelle autant le mécano de l'enfance que les premières canadiennes d'ados. Puis, de plus en plus lourde, la structure est de moins en moins stable, brinquebalant au bout de mes bras sur la pointe des pieds.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble