Magazine Journal intime

Mes humeurs dans la Meuse

Publié le 12 mars 2009 par Anaïs Valente

(paru la semaine dernière)

Jamais sans mon soutien-gorge

J'ai récemment remarqué une chose incroyablement incroyable, occupée que j'étais à regarder des dizaines de milliers de séries américaines (vive le streaming) : les actrices made in USA ne quittent jamais leur soutien-gorge.

Si je peux comprendre qu'elles soient « harnachées » pour faire du shopping, garder leurs marmots, parler à des morts ou courir après des bandits, je ne parviens pas à trouver la raison pour laquelle les scénaristes ne prévoient pas de déshabillage lors des scènes les plus torrides.

Docteur Mamour prouve sa virilité à Meredith ? Soutien-gorge.

Julian entraîne Brooke dans la chambre ?  Soutien-gorge.

Carlos démontre à Gabrielle qu'être aveugle n'a rien détruit de ses instincts bestiaux ?  Soutien-gorge.

Hank baise toute la Californie ?  Soutiens-gorges.

Quelles que soient l'heure et la position adoptée, le « porte loches » est de rigueur.

Il en va de la sorte pour toutes les séries américaines.  Alors que la France adore nous montrer un max de nibards, des petits, des gros, des plats, des rebondis, des fermes, des pendouillants... aux Etats-Unis, ils semble que les seins soient classés « secret défense ».

Outre le côté très asseptisé de ces ébats tournés en sous-vêtements, je trouve pour ma part que voir la femme ainsi accoutrée enlève toute crédibilité à la scène.  Déjà que les orgasmes obtenus en trois coups de cuillère à pot flanqueraient des complexes à toute femme normalement constituée, si en plus faut garder son balconnet pour atteindre le septième ciel, où va le monde ma bonne Dame.

Passque bon, ça vous êtes déjà arrivé à vous, Mesdames, de faire l'amour en soutien-gorge (exception faite dles petits coups rapides dans un ascenseur ou dans la réserve du bureau) ?  Si oui, contactez-moi, qu'on en débatte.

meusemoipt



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