Diplacousie, diplacousie, vous avez dit diplacousie ? comme c'est étrange !
Je n'entends rien à la définition de ce mot aussi lourde qu'un diplodocus se nourrissant des pages du Gros Robert. Il paraît pourtant que je suis diplacousique.
Une goutte d'eau qui plouffe se transforme en chèvre des alpages qui blingue.
Le big Bang du volet tout près cratérise la terre au loin. La diplacousie, c'est jouer à Colin-maillard avec le bruit, les oreilles bandées :
-C'est toi mon vieux robinet ?
-perdu ! c'est Jean Le Gall sur son tracteur à 500 mètres...
Je perds souvent à ce jeu, mais quand je gagne j'éprouve cette petite satisfaction que doit ressentir l'aveugle lorsqu'il promène ses mains sur un visage connu ; sauf que je ne connais pas Jean Le Gall, et qu'il se fiche de savoir qu'un diplodocus l'a démasqué...