Magazine Humeur

You've Come a Long Way, Baby

Publié le 12 mars 2009 par Vinsh

I'll be back. Comme un rustre je ne t'avais pas prévenu. Et c'est maintenant.
Je sais, je sais, lecteur, tu t’inquiètes… Enfin, tu t’inquiétais la semaine dernière, parce que franchement, ça fait un bail que t’as arrêté de commenter le dernier post avec angoisse en menaçant d’appeler la police si je ne refaisais pas surface, hein !
Tu t’es senti abandonné comme le caniche revêche d'une famille Groseille sur une aire d'autoroute pendant le chassé-croisé du mois d’août ? Pfff, genre.

Bon, alors qu’est-ce qui m’arrive ? Bah rien, justement. Et pour t’épargner mon humeur de ces dernières semaines, j’ai préféré me taire. Comme on ne se connaît pas vraiment, toi et moi, j’évite de te confier mes états d’âme, parce que ça m’appartient et que ce n’est pas le thème développé ici. Ouais, je sais, y’a pas de thème, ici, mais si c’était un journal intime, t’aurais remarqué, aussi, nan ? Et ce n’est pas un journal intime, c’est un bloug qui raconte des âneries plus ou moins bien senties, et essaye de te fournir matière à réflexion (ou à briller en soirée mondaine). Bref, si je réussis au moins à te fournir un peu de lecture pendant que tu glandes au bureau, c’est déjà pas si mal. Mais je vais pas me mettre à te raconter mes angoisses de dindon non plus, et du coup, faute de pouvoir parler de ça, je ne voulais pas non plus faire semblant de me gondoler ici. Tu comprends ?
Bof, si tu comprends pas, c'est le même tarif. Il y a tout simplement des moments où le bloug, c'est trop superflu pour qu'on s'y investisse. Mais j'aime trop ça pour arrêter.
Bon, alors en quelques points (je sais que tu détestes ça, mais en même temps, je vais pas te pondre du Prix Pullitzer pour te résumer deux semaines de crève et de déprime anti-web 2.0) (t’es relou, des fois) :
- La Nouvelle Star, ça a repris. Petit souçaïe : je sais pas toi mais moi je n’ai aucun coup de cœur jusqu’à présent parmi les quelques candidats survendus par la prod’ avant même le début des épreuves du théâtre. Je cherche encore le frisson à la Amandine parmi les innombrables courgettes de 16 ans visiblement très influencées par les BB Brune, les Putafranges et les Fluokids qui pullulent dans les castings régionaux. Pas de nom de candidat qui me vienne en tête, là tout de suite. Ah si, Yasmina. Mais les rumeurs disent déjà qu’elle se fait gicler avant les 15 élus de Baltard. Quel suspense, les amishhhhh ! Sinon, je sais pas si t’as remarqué, mais ils ont tous pris des tics et des looks qui signifient clairement : j’avais huit ans quand la télé-réalité a envahi les écrans, et j’ai tout appris (look, attitude, façon de se tenir et de parler) en regardant les carrières de Jenifer, Nolwenn, Julien Doré ou Christophe Willem. Ou alors je vois le mal partout…
- Je suis allé au ciné, beaucoup. Du coup j’ai vu plein de trucs que je pourrai te critiquer ici, comme un vieil aigri, en regrettant la belle époque où Ophélie Winter faisait des films.
- On commence à sérieusement s’approcher du déménagement. Bon, c’est pas tout de suite tout de suite, mais en gros d’ici trois semaines je suis de retour à la case « domicile parental ». Je t’enverrai évidemment des instructions à ce moment-là pour envoyer un commando militaire à mon secours.
- Je commence à me lasser de la tronche de mon bloug. Y’a pas quelqu’un qu’aurait des notions de html pour envisager un nouveau design de la muerte et une nouvelle bannière avec Paris Hilton (ou à défaut, Vincent McDoom) en string ?
- Y’a The L Word qui s’est achevée. Il paraît que c’était décevant, comme fin. Un peu comme la fin toute naze d’Ally McBeal. Du coup, je vais peut-être enfin commencer à télécharger regarder les premières saisons de la série. Ou pas. J’aime bien commencer une série qui n'est plus en production : on n’a pas à attendre la semaine suivante sur Allustreaming…

- Michael Jackson (nu) va revenir. Et je sais pas toi, mais je m’en tamponne royalement. Franchement, tant que ce mec continuera à ne rien produire de nouveau et à capitaliser sur son glorieux passé pour éponger ses dettes, il ne m’intéressera plus. C’est le James Cameron de la musique, un peu.

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