Histoire de Loose(s)...

Publié le 12 mars 2009 par Tazounette


Moral en dents de scie, ces temps-ci et plein de raisons à cela…

1) Question expatriation…

C’est pas la moindre des raisons. C’est même une des principales. Le souci : J’habite Bruxelles. Bruxelles est une ville agréable, sympathique, à taille humaine… Le seul hic c’est que c’est 250j/an de temps de merde. En gros. Sachant que ça a dû empirer depuis que je suis arrivée l’an dernier. Je penche plutôt 300 à 310j/an… enfin, moi ce que j’en dis, c’est que c’était la moyenne de beau temps quand j’habitais dans le sud, et ça, c’était les mauvaises années.

Bref… La loose. Sans commentaires. Gring, surtout, surtout, tu te tais ;o) Merci !

Je me souviens que ma grand-mère, qui vivait en Corrèze, Brive-la-Gaillarde, (pour Betty) avait du coup adopté une façon de parler du temps qui devait certainement l’aider à positiver… Genre, tant qu’il ne pleut pas, c’est qu’il fait beau… Tu vois le truc ? Il pouvait y avoir un ciel couvert de nuages, non, pour elle, pas de pluie = il fait beau. Mon grand-père ensuite, rectifiait le tir…

J’ai beau essayer de me mentir. De me dire que quand y’a pas de nuages, c’est du beau temps, quoi… Mais non, j’ai grandi dans le sud et là-bas, il fait tellement beau tout le temps, que je peux dire que quand il fait dégueu, ben on mâche pas ses mots quoi. Donc je fais que râler, et ça, à force, ça me fatigue.
Tu vois, hier matin, il faisait beau. Ciel bleu, grand soleil radieux. 4 heures après, on avait la grêle, puis le crachin façon brumisateur, qui mouille à force de rester en dessous, mais qui mouille pas assez pour prendre un parapluie. De toute façon le parapluie dans le Nord, c’est une hérésie, rapport au fait que dès qu’il pleut, y’a du vent avec.

Bref, re-la loose…

Ils sont quand même cons, ceux qui ont fondé l’Europe. Put*, y’avait l’Europe nulle part et ils foutent les bureaux en plein là où il fait dégueu. Je sais pas moi, y’avait Nice, hein ? Les balos !

2) Question boulot…

Je ne m’étendrais pas sur la question. La gestion du personnel dans cette équipe est à chier. Les secrétaires sont des bouches trous. Enfin, si on peut appeler ça comme ça, vu qu’il n’y a que des trous à boucher, vu qu’on est constamment en sous-nombre avec un nombre de juristes qui ne change pas, lui, voire qui augmente… C’est l’éternel jeu de la chaise musicale. « Alors, toi tu faisais ça, tu vas faire ça maintenant, et ça en plus. Ah, tiens et puis ça aussi »… Et quand tu as le malheur de dire « Oui, mais là, ça va pas le faire », le chef te regarde en souriant et te dis qu’il comprend bien. Wouah ! Génial ! Tu te retrouves quand même avec le monceau en plus. Et même si tu ne peux pas, de toute façon faut que tu te démerdes, y’a des délais juridiques à pas dépasser. Moralité : à ce jeu-là, t’es forcément baisée et même si t’as pas le temps, ben tu le trouves !

Nous sommes deux et demi (et demi car une toute neuve vient d’arriver, qu’on doit en plus former, tu vois, pendant tout le temps qui te reste puisque le chef pense vertement que t’as rien à branler), sachant qu’une nouvelle doit arriver. Quand elle arrivera, la demi montera au 8ème et M*, l’ex secrétaire qui partageait mon bureau et qui est partie (yes !), va redescendre pour sauver l’unité. Oui, M* c’est Wonder-Woman. Elle dit oui à tout, elle travaille autant que 12 secrétaires (au moins), elle ne stresse jamais, le sourire H24, et elle trouve même le temps de faire la tchatche à tous les collègues. Oui, Wonder-Woman, qu’à côté, nous on n’a l’air de glandouilleuses, tu vois, alors qu’on fait le boulot qui est écrit sur notre fiche de poste... Bref. Elle revient pour prendre un autre poste (pas vraiment secrétariat), un poste qui nécessiterait 2 secrétaires, mais bon, comme elle est super méga géniale, elle devrait s’en sortir. Tandis que la dernière qui partageait mon bureau avec qui j’adorais partager le bureau et qui a été affectée au futur poste de M* (quoi, tu suis pas ? Chaises musicales je te dis, allez on se concentre un peu, quoi !), qui était au bord de la dépression et du burn-out pour cause de stress, reprendra un poste de secrétaire, mais pas celui d’avant, avec moi, parce qu’une nouvelle (encore à former) va arriver. Et ma copine va se retrouver à un poste dont elle ne veut pas en plus… Et la petite dernière, celle des « deux et demi » hors moi… est enceinte. Elle devrait être en congés maternité en août et jusqu’à la fin de l’année, je pense.

Bien sûr on ne parle pas de qui va la remplacer à ce moment-là, sûrement personne même. Donc on m’a menti lors de l’embauche, lorsqu’on m’a dit que c’était une équipe qui avait 5 secrétaires. Ca c’est dans les papiers, et puis dans les grilles de postes, virtuellement, quoi ! Parce que dans les faits, si on traîne nos guêtres à 2 on est contentes ! Tu vois, pour abattre le boulot de 5… J’adore… Surtout quand tu comptes les formations et les congés, période où quand tu as de la chance, tu es toute seule pour tout te cogner !!!

Ca me donne une de ces envies de me barrer, vous pouvez pas imaginer !

Ce matin le chef est passé « Combien as-tu de juristes ? », « 3 et demi, demi parce que quand M* n’est pas là c’est moi qui m’en cogne un autre et évidemment c’est le cas aujourd’hui et demain. Et le demi dans ces cas-là il compte triple puisqu’il fait rien tout seul et que pour lui, tout est urgent ! »… Le chef venait tâter le terrain pour voir s’il pouvait m’en coller 1 de plus. Ouais, t’inquiète vas-y… Pas de problème. Mais qu’on vienne pas ensuite se plaindre que le boulot n’est pas tip-top…

Bref. Ambiance de loose ! Et ça me pompe !

Mais hier, en surfant sur le net, j'ai trouvé ça au début je ne savais pas si c'était une blague ou non, j'ai cru à du vrai. Et puis bon, j'ai vraiment rigolé. Sur le compte de la Commission. Alors juste pour ça, ça valait le coup d'aller bosser !

3) Question cœur…

Je la mets en dernier. Parce que à la fois ça me fiche le bourdon et à la fois ça me rend heureuse. Donc bon, comme je n’aime pas avoir le cul entre deux chaises, et que j’aime trancher, ces jours-ci ça penche du côté du manque. Fort. Très fort.

Je voudrais qu’on soit plus près, parce que là 750 bornes, au bas mot, c’est un poil difficile. Surtout quand y’a des impondérables qui se collent au milieu, tu vois, genre, le caillou qui va faire tomber la bicyclette, quoi… Une soirée de boulot à Paris pour jouer les pingouins, ça me dérange pas, mais quand ça me nique un week-end avec mon amoureux, là, par contre, ça me fout grave les glandes ! Tu me diras, hein, dans 3 semaines je suis en vacances et j’en profite pendant 15 jours… mais bref, on n’y est pas ! Et bon, attendre la semaine prochaine pour un vrai week-end c’est dur, dur…

Et j’ai envie de me barrer rapport au point (3) en premier, au point (1), ensuite, vue qu’il est pas loin de Lyon, et que là-bas, ça commence à être le Sud… Rapport au point (2) aussi puisque ça me motive pas du tout pour rester. Parce qu’aussi j’ai mes grands rêves qui bataillent dans ma tête. Enfin, non, ils ne bataillent pas puisqu’ils ont gagné, en fait… Lâcher ce boulot de brin pour reprendre mes études de lettres et pondre ma thèse. Thèse qui me permettrait d’amonceler les recherches nécessaires à un autre projet qui sera enfin l’aboutissement de mon vrai rêve.

Bref ;o) Sauf que là, pour mon amoureux, c'est pas vraiment une question de loose. Enfin, un peu, si on regarde de près que pendant 1 an 1/2 on était voisins et que juste au moment où Cupidon a fait son affaire, ben mon amoureux est parti dans la foulée pour la région Lyonnaise, si c'est pas du bol, ça  ;o(

C'est quand même pas la loose parce que mon amoureux, je suis bien contente de ne pas être passée à côté, tu vois. Genre, sur ce coup-là, je sais que je suis Winneuse, pour une fois !!!


J’ai beau remuer le truc dans ma tête… Il est raisonnable que je reste encore, mais j’ai une put* d’envie de me barrer et d’aller roucouler sous l’aile de mon amoureux, comme la pub « kiss cool », que j’adore… (Pour mémoire)


Sauf que mon amoureux est beaucoup plus sexy, hein...

Et moi aussi, je suis un peu moins poilue ;o)))) …