Magazine Journal intime

Marley & moi

Publié le 13 mars 2009 par Anaïs Valente

Après ma mésaventure cinématographique « Cyprien », j'avais fait le serment de ne plus aller voir de comédie.

En voyant le lancement de « Marley & moi », sorte de comédie autour d'un labrador et de Jennifer Aniston, je m'étais dit « très très peu pour moi ».  Moi j'aime les comédies romantiques.  Et cette bande-annonce laissait présager une accumulation de clichés sur un chien maladroit et ses maîtres, que je n'avais nullement envie de voir.  Point du tout.

Puis j'ai lu la critique dans Flair, qui disait, en substance, que « Marley & moi » n'était pas la comédie à laquelle on pouvait s'attendre au vu des lancements et du marketing, savoir une comédie à la Beethoven, que c'était bien plus que ça, et que ça valait le déplacement (enfin je résume et j'interprète, mais la critique était bonne).

J'ai donc suivi le conseil de Flair et je me suis déplacée à l'Eldorado pour voir ce film.

Flair l'avait dit « sortez les mouchoirs ».  Passque le film résume une vie de chien, et, tout le monde le sait, une vie de chien, c'est court.  Et ça finit un jour ou l'autre...

Etant donné que j'avais passé une matinée infernale et déjà parsemée de larmes, je me suis dit que ce film était parfait pour me distraire et me donner une vraie bonne raison de pleurer encore et encore et encore et encore.  Quoi de mieux qu'une matinée de larmes ?  Ben une journée entière de larmes, tiens.

Ce donc ce que j'ai fait, larmoyer, quasi dès le début du film, même au moment où c'était rigolo comme tout.  J'étais conditionnée à pleurer, c'est clair, passque le film n'est pas triste au début, pas du tout.  Mais on ne se refait pas, une baisse de moral, une nouvelle merdique, une salle obscure, et une Anaïs pleurnicharde... qui a bien sûr croisé un max de gens qu'elle connaissait en sortant de la salle, pour se prouver que le ridicule ne tue pas... même s'il ridiculise.

Et le film me direz-vous ?  Une très très jolie surprise.  Bon, pas de scénario extraordinaire, pas de retournement de situation, pas de drame dramatiquement dramatique.  Mais l'histoire d'un couple, d'une famille, durant une tranche de vie.  Une tranche de vie qui est celle de Marley, le labrador, vous l'aurez compris.  Un film à la fois rigolo, cocasse, émouvant et triste.  Un joli divertissement, pas con, pas trop larmoyant (enfin, dans un état d'esprit normal), même si j'ai entendu pas mal de mouchoirs froissés et de « snrllllgllllll » gluants sur la fin.  Et même si j'aime pas vraiment les chiens (ça bave, ça pue, ça colle au train de son maître et c'est bête), j'ai trouvé l'histoire de Marley et de sa famille vraiment attachante.

Limite si ça m'a pas donné envie d'un labrador.  J'ai bien dit « limite ».

PS : mon billet sur le Good Morning arrive, mais j'ai manqué de temps, d'énergie et de moral joyeux pour vous raconter tout ça en long, en large et en détails.  Navrée.

marley



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