C'est d'la philanthropie, alors c'est pas évident comme ça. L'utopie c'est pas moi. J'ai rien cassé, rien caché. J'règle pas mes comptes, suis pas comptable. J'ai dessiné une bite, une masturbation dans l'indifférence générale, y-compris celle de la trés désirable serveuse. On s'étonne de rien. Ca la dérange pas plus de m'servir d'la crème avec mon énième café, le sourrire à peine amère.
Une étude sociologique menée par des hyènes savantes en est arrivée à la conclusion que mes lecteurs souffriraient de céphalopathie. Et comme personne n'est foutu d'savoir ce que peut être la céphalopathie, nous sommes tous invités à nous en foutre joyeusement, à s'toucher l'frein ou l'clito en décryptant péniblement mon merdassier lettrique acidulé bonbon, ma grosse phobographie. Y'a 5 mégots dans mon cendrier pour l'instant.
J'ai pas eu assez mal ces 25 dernières années. Avant ça allait mieux. Mes diarrhées à répétition, gencives sanguinolentes, palpitations sauvage, l'épuisement et l'souffle qui vient pas. Le dos qui s'bloque, la vertèbre en bas qui merde et celles d'en haut qui répondent. Maintenant avec l'habitude, tout semble aller, et j'sais plus quoi racconter en société, quand c'est la course aux martyrs. Alors c'est moi qui pompe la vinasse.
J'me suis torché avec ta tronche. Vomis sur tes lèvres. J'avais envie d'avaler ton image et j'savais plus quel trou utiliser. L'papier était glacé couché transpercé. J'ai dormis avec, parce que t'es ma peluche adorée. Troué ta bouche en papier pour te deepthroater, et ça m'a fait jouire de voire que ton expression changeait pas. Les mêmes yeux souriants. J'ai raclé ton image avec mes dents sales, parce que j'croyais qu'ça vallait des excuses.