Dimanche 15 mars 2009
Je sors de la salle de projection, mais j’y suis encore. Harvey Milk ou la magnificence d’un art.
Pour Sean Penn déjà, qui pénètre entièrement son personnage, like a virgin.
Pour James Franco aussi, la trentaine solaire, qui tisse désormais sa toile loin du jeune homme araignée.
Pour Gus Van Sant enfin, qui nous donne envie de continuer les combats, armés de souvenirs.
Le film reprend les huit dernières années de la vie de Harvey Milk, qui dans les années 1970 fut le premier homme politique américain ouvertement gay à accéder à des fonctions officielles à San Francisco.
L’engagement public pour défendre la cause d’une minorité rend son auteur éclatant et dévoué, comme un amant héroïque.Et moi, en quasi mauviette, je lutte juste pour retenir mes larmes.