Dans des bars à pâtes.
Comme frappée du sceau de la surdité progressive, j'ai soulevé les oreilles en prépuce de boeuf albinos de ma chapka pour mieux entendre Guy Lagache, mon enfant.
"Tain je rêve ou il a dit bar à putes?"
Mais j'avais d'autres chattes à fouetter, notamment histoire de voir si en Sibérie, une chatte, ça chie des stalactites.
Cependant que je traversais l'Oblast de Tver, la voix off n'avait de cesse que d'en rajouter des caisses sur la folie du phénomène.
"On y consomme des putes en cornets."
"On trouve un bar à putes tous les 500 mètres."
"Les putes triplent de volume à la cuisson."
"Les putes rapides, en 3 minutes au micro-ondes."
"Les étudiants raffolent des bars à putes."
Voilà pourquoi peut-être, à cette heure induse de la nuit qui finira par se déguiser en matin blême, je n'ai toujours pas trouvé cette ville avec son blason moche comme un cul ouzbek.
N'empêche, j'en sais d'avantage sur les bars à putes.
Je vais peut-être en ouvrir un par chez moi.