(Trêve de chansons kitschs.)
Oui, oui, je suis encore vivante et en un seul morceau. On ne peut pas en dire autant du texte ci bas, un peu pêle-mêle, incarnant assez bien l’état dans lequel se trouve mon esprit en ce moment.
Les jours et les semaines passent. Je n’écris pas très assidûment et les lectures s’empilent dans mon agrégateur de fils rss . Je dois aussi répondre à quelques courriels qui finiront par prendre la poussière… virtuelle.
Mon cours est excessivement demandant. Par moments, j’ai l’impression de me retrouver au tout début de ma maîtrise, lorsque je ne quittais pas des yeux mes cahiers de notes et que ma vie se résumait à effectuer de fastidieux rapports de lecture.
Mardi soir dernier, tandis que Dumas chantait pour ses fans en pâmoison au Apple Store de la très commerciale rue Ste-Catherine, je remettais (enfin!) mon étude de cas rédigée pour le cours de communication organisationnelle. Après 2 semaines de labeur intensif, entrecoupé de vilaines quintes de toux et/ou fièvre fébrile et/ou maux d’oreilles et/ou envie de tout câlisser par la fenêtre. Car j’ai été envahie par une bande de microbes tenaces pendant près d’un mois. Toute une performance de ces micro-organismes qui se méritent toujours la palme du mauvais timing!
Par contre, nos grands-parents auront raison d’affirmer que la grippe est mauvaise cette année. Car elle l’est vraiment!
En cours de rédaction, j’ai été très encouragée par les commentaires des membres de mon équipe. Avec le cumul des deux autres travaux, notre note d’équipe est de B. Les 5 autres membres se déclarent satisfaites de ne la note. Pas moi. Tellement pas. [Mise à jour: Une partie de ce billet a été rédigée la semaine dernière et les notes du récent rapport ont été affichées sur le site web du cours... J'ai obtenu la quatrième meilleure note de la classe, et j'ai fait remonter la moyenne du groupe à A-. Quand même. Je m'auto-tape dans le dos.]
Je suis exigeante. Envers moi-même et les autres, mais moi-même surtout. Et, je me rends compte qu’entre écrire une analyse d’exposition, rédiger une étude sur le patrimoine religieux, faire un exposé sur les croix celtiques, concevoir un travail de longue haleine sur un artiste ou un courant littéraire, parler de cinéma néoréaliste en long et en large et pondre un rapport très technique en communication organisationnelle, il y a une sacrée marge. La culture, j’ai ça dans le sang. Les théories communicationnelles, je les vis au quotidien, mais je ne les possède pas. Absorber toute cette matière me demande un effort supplémentaire. Comme lorsque j’ai suivi un cours sur les collections de sciences naturelles ou sur l”histoire du Haut Moyen Âge. Ces deux séminaires m’avaient littéralement enthousiasmée, mais les lectures et la matière m’avaient donné énormément de fil à retordre. J’ai dû mettre les bouchées doubles pour y arriver et c’est ce que je m’efforce de faire, encore une fois.
Alors si je délaisse momentanément ce blogue, c’est faute de temps. Uniquement faute de temps, pas faute d’intérêt. Car j’ai tellement d’idées de billets qui squattent mon cerveau en ébullition!
Je suis également en train de concevoir un site web “professionnel”, pour offrir la possibilité à de futurs employeurs d’avoir accès à mon portefolio en ligne. Deux emplois intéressants sont dans ma mire et je compte postuler d’ici deux ou trois jours. J’ai également comme projet l’écriture d’articles pour quelques sites.
Et, le dernier et non le moindre de mes projets, assister à la venue d’un poupon qui devrait voir le jour d’ici peu. J’accueillerai bientôt mon neveu, Nathan, et lui souhaiterai la bienvenue dans ce monde de fous!
Bon, et maintenant, si je retournais à la correction d’un travail d’équipe dont la rédactrice ne semble manifestement pas aussi emballée que moi par le geste d’écrire…