On ne choisit pas sa famille mais on choisit ses amis. Et bien on ne choisit pas non plus ses collègues. Les amis sont là par des points communs, une passion ou d'autres amis, mais avec les collègues c'est surtout le travail qui nous réunit.
Et s'il y a bien un truc qui m'agace quand j'arrive au travail le soir, c'est de devoir faire la bise à tous les collègues de mon étage, c'est-à-dire une vingtaine de secrétaires de rédaction, et les 6 ou 7 collègues de mon bureau de mise en page. Sans compter les journalistes qui passent par là. Ca en fait des bises, je peux vous le dire!
Et pourquoi la bise? les autres emplois que j'ai eu c'était la poignée de main, conventionnel, professionnel. Mes collègues pensent que nous formons une grande famille unie et super fun. Pour le côté fun, je veux bien, les délires et les rigolades permettent de moins voir le temps passer. De là à devenir super potes, trop peu pour moi. J'ai bien essayé, mais ça finit toujours par se retourner contre toi de raconter un peu trop ta vie, même à une seule collègue...
Alors, la bise est devenue un passage obligé. Suivi de l'articifielle formule 'ça va?' à laquelle tu réponds forcément 'oui ça va' parce que et bien tu ne vas pas raconter ta vie à un presque inconnu. Même pour un mal de tête quoi.
Sauf que maintenant quand j'entre dans le bureau, j'annonce à la cantonade un 'bonsoir' poli et enjoué. Et puis entre celui qui sait qu'il pique et qui te fait la bise du bout des lèvres, beuh, celle qui est tellement plâtrée de fond de teint qu'elle te frôle la joue -je fais exprès d'y aller franco dans ce cas héhéh-, et puis le collègue mari(e)-bisous qui vient te quémander sa bise quotidienne si tu as la malchance de l'oublier ☺
Et bien avec tout ça et les autres trentaines de bises, et parce que la poignée de main, c'est trop sérieux pour eux, je préfère la cantonade...
▶Et vous? c'est comment la tradition du 'bonjour' au travail?