Chais pas ce qui se passe en ce moment à la télé, si c'est voulu ou si c'est moi qui tombe systématiquement sur ce genre d'émissions, mais j'arrête pas de déprimer en regardant des émissions passionnantes mais ô combien tristes :
Une émission sur la prostitution occasionnelle, d'étudiantes, de cinquantenaires fauchées, d'hommes. Occasionnelle... mais bel et bien là. Milieu social difficile, manque d'argent, maladie. Drôles de vies. Impossible à assumer mais impossible à quitter. Ça fout les boules.
Une émission sur la maltraitance enfantine. Bébé secoué. Petite fille touchée par un pédophile récidiviste. Adolescent ayant vécu deux ans de tortures et sévices multiples par son ... géniteur, tandis que sa mère se battait pour l'en sortir. Ça fout les boules.
Une émission sur les travailleurs précaires qui font tout pour s'en sortir et ne pas sombrer. Petits boulots, sombres boulots, difficiles boulots. Ça fout les boules.
Une émission sur le racket. D'étudiants traumatisés et terrorisés. D'entreprises françaises tombant en faillite car dépouillée par des vilains. D'une femme ruinée par son ex et sa pression odieuse. Ça fout les boules.
Une émission sur l'enfermement. La séquestration par son propre conjoint. Par son géniteur et tortionnaire, encore. La prise d'otage dans un avion ou une école. La peur. Le stress. Ça fout les boules.
Une émission sur les mères qui n'aiment pas leurs enfants, au point de le leur faire payer. Coups et blessures. Torture psychologique aussi. Certaines, conscientes, se sont délibérément dénoncées. Ça fout les boules.
Une émission sur Annie Girardot. Sa maladie si répandue et pourtant si méconnue. La disparition de tout ce qui a fait sa vie de sa mémoire. Annie Girardot est la seule à ne plus savoir qu'elle EST Annie Girardot. Ça fout les boules.
Et finalement, une émission sur le cancer, bientôt première cause de mortalité en Belgique. Je zappe. Ça fout trop les boules.