J’ai le syndrome de la grosse fatigue de fin d’hiver… Des migraines à répétitions, l’attente d’une réponse dans laquelle je mets beaucoup (trop) d’espoir. Peu d’inspiration. Peu d’excitation. Pas d’émerveillement.
Heureusement que j’ai la bonne idée d’aller fouiller dans mes photos de 2006, des soirs comme ce soir, pour retrouver le chemin de la pensée positive. Le seule remède que j’ai trouvé jusqu’ici pour déloger le monstre qui voudrait m’emprisonner la poitrine.
Et je me dis que rien n’arrive jamais sans raison et que si je n’ai pas cet appartement, c’est qu’il y a forcément un vice caché. Je me rappelle cette bourse qui m’a été accordée et qui me permet de pouvoir penser sérieusement à une escapade New-Yorkaise. Et, rien qu’à la vue de ces photos (un peu ratées, il faut le dire) prises en toute insouciance, une journée d’Avril 2006, sans penser que je passerais la fin de la journée clouée au lit avec une insolation, je retrouve le sourire.
Rien n’arrive jamais par hasard, c’est certain. Mais deux ans après en être partie, il est quand même temps d’aller humer de nouveau la frénésie New Yorkaise. Ce printemps, New York, me (re)voilà.