Je n'écris pas en ce moment, parce qu'il est assez compliqué de savoir où j'en suis.
J'ai passé, ces derniers jours, plus de temps à Paris qu'à Lille. Entre mes divers entretiens, une conférence de presse, du shopping du shopping du shopping, et divers drinks avec O., j'ai l'impression d'avoir déjà déposé mes valises là bas. Sauf que, pour l'instant rien n'est encore joué.
Alors j'étais en train de rédiger mentalement un article sur ma première (et dernière !) tragique et risible utilisation d'un Vélib', L. m'a demandé quand on pourrait lire une colonne sur la Braderie.
Et c'est là que j'ai pris conscience que tant que je ne saurai pas où je suis, je ne saurai pas où me positionner par rapport à mes p'tites histoires.
Il y a ce que j'ai envie d'écrire, ce que les autres attendent, le sentiment que ce blog n'a plus tellement lieu d'être, et un besoin de savoir.
J'appelle la boîte en question ce matin. Tout en sachant que je ne le sens plus si bien que ça, finalement. D'autant que vient de tomber du ciel un entretien pour un poste en agence ici, dans le Nord. Entretien providentiel ? On verra.
Redevoir réorganiser toute ma vie à nouveau, quand je commençais à me faire à l'idée de ne plus habiter mon village...
Rien ne sert de stresser. On verra bien à point.