Moi qui déteste la campagne, j'ai jeté un livre et un t-shirt de rechange au fond d'un sac
- qui a dit que c'était compliqué d'être une fille ?
Et bonjour Normandie terrienne. Hier en fin d'après-midi, pendant que mon fils déversait son énergique joie sous un ciel tout bleu, j'ai commencé mon livre : les nuits blanches de Dostoïevski.
Je l'ai refermé terminé tard dans la nuit.
Je voyais mal depuis des mois sa silhouette ; à travers une sorte de gaze opaque : imprécise, changeante.
Le livre d'abord puis la postface-lecture de Michel del Castillo : c'est la première fois qu'un livre éclaire aussi aveuglément et chasse le dernier doute qui pouvait me rester : faux roman d'amour, faux romantisme et reptile déguisé en rêveur.