Honte aux batailles de denrées dans la cuisine Ikéa à la Star Academy.
Alors c'est peut-être pour ça que dans les spots de pubs à vocation alimentaire, tout est faux.
La crème, le chocolat, la sauce onctueuse de Pérette, c'est du silicone.
Et c'est vrai, c'est tellement plus propre de fabriquer 40 tonnes de silicone pour qu 'au bout de la 154ème prise, la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
Ce soir, à la recherche de l'inspiration perdue pendant Un dîner presque parfait, la pub à l'entracte, juste avant les sales notes données par les candidats, voilà pas un sale môme qui m'agresse, en me regardant droit dans son prompteur tenu par sa maman, et m'explique que son père, avec 2 ou 3 trucs, et la soupe Liebig poireaux-saitn Jacques, il a fait la belle quiche aux poireaux saint-jacques.
Déjà, il articule tellement mal, ce niard, qu'on dirait qu'il nous fait croire que son père, il a fait une quiche aux poires et aux saint-Jacques, le genre de truc qu'on dégueule avant même de le goûter.
Ensuite, comme si on nous avait mangé le cerveau, il nous pointe bien les ingrédients du doigt, des fois qu'on sache pas encore faire une quiche.
Et comme il semble en avoir plein les crottes de nez de pointer les ingrédients, il viole un peu l'intimité de la brique de soupe poireaux-saint Jacques et là, c'est le drame.
La brique, elle vacille.
Et oui.
La brique, en fait, elle est vide.
Factice.
Comme un décor de western côté pile, du contre-plaqué tenu par des étais.
La misère.
Tant et si bien qu'on se demande si les oeufs qu'il touche pas au risque de les exploser, ils sont pas aussi dénués de vie.
Du coup forcément, le môme, la simplicité, la soupe, tout ça, on y croit... Moyen.
Putain, ça m'énerve...