Le typikon prescrit en principe de faire trois
prosternations à la lecture de chaque tropaire du canon de saint André de Crète
qui était lu aux matines de ce jour.
Ce qui fait plusieurs centaines de prosternations.
En réalité, le typikon précise que lorsque la première chorale
(kliros) chante un tropaire, la seconde chorale fait trois
prosternations et inversement — pour éviter l'agitation.
Mais cela ne correspond pas à la pratique contemporaine, puisque, en
général, le prêtre ne chante pas mais lit les tropaires et la chorale chante le
refrain «Aie pitié de moi, ô Dieu, aie pitié de moi !».
Quand les tropaires étaient chantés (comme sur l'enregistrement du
monastère Saint-Jonas de Kiev), on avait plus de temps pour effectuer les
prosternations avec dévotion.
Aujourd'hui, cela fait un peu fitness...