« Maxime Cohen, vous connaissez, volkonautes de mes fesses ? » C’est ainsi que Michel Volkovitch nous interpelle, nous apostrophe, nous ses fidèles lecteurs, dans ses Pages d’écriture d’avril 2009, dûment parues sur son site le 1er avril, pile poil. Car en effet, « qu’il fasse beau, qu’il fasse laid », comme dit l’ami Denis, les pages d’écriture dudit Volkovitch sont mises en ligne le premier de chaque mois ; et dans ce monde incertain où tout change plus vite que la musique, il est hautement réconfortant de savoir qu’à date fixe et assurée, des pages d’une lecture toujours passionnante autant que passionnée nous attendent. (Notez la classe de mon point-virgule, comme dit aussi MV.) Je ne manque jamais d’aller les lire. Et c’est bien pourquoi, dans mon assiduité admirative, je m’insurge contre cette appellation, estimant ne point mériter cette indignité.
Bon, je plaisante, bien sûr, et d’ailleurs il lui sera beaucoup pardonné, parce qu’il aime les mots et les livres, et parce qu’il le dit si bien, avec un enthousiasme communicatif. Volkovitch, grand connaisseur de la langue et de la littérature du grec moderne, auteur notamment d’un livre délicieux (Verbier, herbier verbal), qui me donne même envie d’aimer la grammaire, est aussi en charge d’une collection Grèce chez publie.net (dernier texte là paru, Douleur du Vendredi saint du trop rare Yòrgos Ioànnou). Allez, Michel, sans rancune, je viendrai visiter ton site le 1er mai, avant d’aller à la manif.
Fuligineuse