La souris qui aimait trop.
Publié le 06 septembre 2007 par Malicelasouris
Plongée dans l'ouvrage de Robin Norwood "Ces femmes qui aiment trop", j'appréhende la lecture
comme le coup de soleil attend le frottement du tissus. La foudre me tombe dessus mais pas comme je voudrais, je me décompose au fil des pages. Ces amoureuses, c'est moi, tout le temps, je me
sens autopsiée, élue reine des cruches, ce n'est plus eux que je déteste mais moi. A chaque fois je jure que je ne serais plus fontaine à trop chercher l'hétéro, mais comme le diamant sur le
sillon du vinyl, je rejoue à chaque fois la même chanson.
Je me sens peut-être soulagée, puisque mon mal est détecté, il va pouvoir être soigné et je pourrais enfin dénicher le mâle de mes rêves sans esquinter mon trésor.
Je me concentre avec toute la bonne volonté que je possède -Ah...qu'est ce que je voudrais y être...- Terminé la femme serpillière, terminé la poupée qui ne sait pas dire non, terminé le cromagnon
qui me fera régresser. Repeat after me, souris tu es belle, souris tu es intelligente, souris tu mérites le bonheur, souris tu mérites le respect et les douces intentions, souris tout court parce
que c'est pas avec ta tête de prisonnière de tapette que tu vas les faire cavaler (on voit où ça mène de s'amouracher de George Michael ou de Wentworth Miller).
Perdue dans mon entrainement cérébral intensif plus que positif, je laisse fiston s'instruire à mon insu " Ces...ffemmes qui aiment... trop !! pfouarff! "Etre heureuse en amour???" Woarff!
"Mais maman c'est trop bizarre ça, ça t'arrivera jamais!!" Sic...bug_fck